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"Il y a urgence pour la Grèce et urgence pour l'Europe"

- François Hollande et Angela Merkel ont appelé Alexis Tsipras a faire des propositions sérieuses pour rester dans l'euro, la veille d'un sommet de la zone euro à Bruxelles.

- La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi soir le maintien au niveau actuel des prêts d'urgence (ELA) aux banques grecques, tout en durcissant les conditions d'octroi.

- Euclide Tsakalotos a prêté serment et remplace le démissionnaire Yanis Varoufakis au poste de ministre des Finances.

- Réagissant au référendum grec de dimanche, le conseiller fédéral Didier Burkhalter s'est montré inquiet lundi quant aux conséquences du scrutin sur la Suisse. "Il y aura certainement un impact sur le franc", a-t-il indiqué.

- Pour rappel, le peuple grec s’est prononcé dimanche à plus de 61% contre le plan d’aide des créanciers du pays.

Suivi assuré par Guillaume Chillier et Feriel Mestiri

22h40

Fin du suivi en direct

Ce minute par minute est terminé pour aujourd'hui. Merci de nous avoir suivi.

22h30

Wall Street termine en baisse

Wall Street a terminé en baisse lundi en réaction au référendum grec. Mais, à l'instar des places européennes, elle a bien résisté à l'événement.

L'indice Dow Jones a perdu 43,89 points (0,25%) à 17'686,22. Le Standard & Poor's 500 a cédé 7,99 points (0,38%) à 2068,79. Le Nasdaq Composite a lâché 17,27 points (0,34%) à 4991,94.

22h26

Mise en garde britannique pour ses ressortissants

La Grande-Bretagne a averti ses ressortissants souhaitant se rendre en Grèce que la situation sur place pouvait "se détériorer rapidement" si aucun accord sur la dette du pays n'était trouvé prochainement, conseillant notamment aux touristes de se munir de médicaments en raison d'un risque de pénuries.

21h05

Hollande et Merkel laissent "la porte ouverte aux discussions"

Le couple franco-allemand a laissé lundi soir la "porte ouverte aux discussions" avec Athènes, après le non au référendum grec, mais appelé avec fermeté le Premier ministre Alexis Tsipras à faire des "propositions sérieuses" pour trouver une issue à la crise.

"Il n'y a plus beaucoup de temps, il y a urgence, urgence pour la Grèce et urgence pour l'Europe", a déclaré François Hollande. "C'est une question aussi de visibilité, de crédibilité et même je dirais de dignité."

Angela Merkel a prévenu que les conditions n'étaient pour l'heure "pas réunies" pour un nouveau plan de sauvetage.

Angela Merkel et François Hollande ont réagi face au NON des Grecs
Angela Merkel et François Hollande ont réagi face au NON des Grecs / 19h30 / 1 min. / le 6 juillet 2015

20h37

E.Tsakalotos, mesuré sur la forme, pas sur le fond

Euclide Tsakalotos a prêté serment lundi soir devant le président de la République Prokopis Pavlopoulos et le Premier ministre Alexis Tsipras, sans avoir manifestement eu le temps de changer de veste et de pantalon, et semblant courir entre deux tâches importantes, tant la situation du pays est tendue actuellement.

De gauche à droite, le Premier ministre grec Alexix Tsipras, le président grec Prokopis Pavlopoulos, et le nouveau ministre des Finances Euclide Tsakalotos lors de sa cérémonie d'intronisation.

L'économiste de gauche Euclide Tsakalotos est un homme politique discret et affable, aux antipodes de son flamboyant prédécesseur Yanis Varoufakis, mais dont les positions sur le fond n'en sont pas si éloignées.

Né à Rotterdam en 1960, élevé à Londres, étudiant à Oxford avant d'enseigner à l'Université de Kent entre 1990 et 1993, il était déjà coordinateur des négociations avec les créanciers de la Grèce, UE et FMI.

20h05

Les Grecs "ne peuvent accepter d'accord non viable"

Les Grecs ont fait comprendre lors du référendum dimanche "qu'ils méritaient mieux" et qu'"ils n'allaient pas accepter une solution non viable", a déclaré pour sa première intervention publique lundi le nouveau ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos.

"Nous souhaitons continuer la discussion" avec les créanciers, "je crois que quelque chose peut changer en Europe", a-t-il ajouté, avouant avoir le "trac" en prenant ce portefeuille des Finances "dans un moment qui n'est pas le plus facile dans l'histoire grecque".

20h00

Le point de situations dans le 19h30

>> La situation en Grèce, avec Alexia Kefalas, correspondante à Athènes :

Situation en Grèce: le point avec Alexia Kefalas, correspondante en Grèce, depuis Athènes
Situation en Grèce: le point avec Alexia Kefalas, correspondante en Grèce, depuis Athènes / 19h30 / 1 min. / le 6 juillet 2015

19h55

La BCE maintient l'aide d'urgence au banques grecques

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi qu'elle avait maintenu le mécanisme de fourniture de liquidité d'urgence (ELA) au bénéfice des banques grecques au niveau décidé le 26 juin 2015. Mais elle a ajusté les décotes sur les garanties présentées par ces dernières.

L'institut d'émission ajoute que le Conseil des gouverneurs est "résolu à employer tous les instruments disponibles dans le cadre de son mandat".

Athènes avait annoncé dimanche que la Banque de Grèce sollicitait un relèvement du plafond des prêts ELA. Cela paraît le seul moyen pour faire rouvrir les banques, fermées toute la semaine dernière, et d'éviter le "Grexit".

19h30

La journée de lundi dans Forum

Le gouvernement d'Alexis Tsipras a reçu ce lundi le soutien des leaders des autres partis grecs, dont les leaders étaient réunis chez le président. Ils ont annoncé leur union autour d’Alexis Tsipras. Par l'envoyé spécial de RTSinfo à Athènes, Frédéric Mamaïs:

Euclide Tsakalotos, actuel vice-ministre des Affaires étrangères en charge des questions économiques. Il pourrait remplacer Yanis Varoufakis.
Les partis grecs unis autour du gouvernement d'Alexis Tsipras / Forum / 2 min. / le 6 juillet 2015

A la veille d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro, le gouvernement grec semble plus sous pression que jamais. Par le correspondant de RTSinfo à Bruxelles, Romain Clivaz:

L'UE au chevet de la Grèce [Aris Messinis]Aris Messinis
Le gouvernement grec mis sous pression par l'Union européenne / Forum / 2 min. / le 6 juillet 2015

19h15

Grexit inéluctable? Analyse de Jean Arthuis

Jean Arthuis est eurodéputé français de l'UDI, ancien ministre de l'Economie et des Finances entre 1995 et 1997. C’est lui qui avait préparé le passage de son pays à la monnaie unique. Son analyse sur une sortie ou non de la Grèce de la zone euro:

Jean Arthuis, député européen centriste français. [AFP - Lionel Bonaventure]AFP - Lionel Bonaventure
Une sortie de la Grèce de la zone euro est-elle inéluctable? / Forum / 9 min. / le 6 juillet 2015

19h10

Podemos salue le non des Grecs au référendum

Le non grec concentre aussi son attention en Espagne, où le parti espagnol de gauche antilibérale Podemos évoque une victoire de la démocratie. Par la correspondante de RTSinfo à Madrid, Valérie Demon:

Pablo Iglesias, leader du parti espagnol Podemos. [EPA / Keystone - J. J. Guillen]EPA / Keystone - J. J. Guillen
Podemos salue le non des Grecs au référendum / Forum / 3 min. / le 6 juillet 2015

19h00

Tsipras sort renforcé du référendum, selon Pascal Lamy

Le socialiste français Pascal Lamy, ancien directeur général de l'OMC et ancien commissaire européen, parle des conséquences du non grec au référendum:

Selon Pascal Lamy, Tsipras sort renforcé du référendum
Selon Pascal Lamy, Tsipras sort renforcé du référendum / L'actu en vidéo / 10 min. / le 6 juillet 2015

18h50

Début de la rencontre Hollande-Merkel à l'Elysée

La chancelière allemande Angela Merkel est arrivée lundi à 18h00 à l'Elysée pour un entretien suivi d'un dîner de travail avec François Hollande afin de définir la position du couple franco-allemand face au scrutin du référendum grec.

Paris et Berlin sont loin d'avoir une vision commune de la réponse à apporter au scrutin grec qui, plus largement, divise les dirigeants de la zone euro.

>> A écouter: l'interview de Henrik Uterwedde, directeur adjoint de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg :

Angela Merkel et François Hollande enchaînent les réunions jeudi. [Reuters - Grigory Dukor]Reuters - Grigory Dukor
François Hollande et Angela Merkel réunis pour dénouer la crise grecque / Forum / 7 min. / le 6 juillet 2015

Les deux dirigeants doivent faire une déclaration conjointe vers 19h15, avant le dîner.

Le président français reçoit la chancelière Angela Merkel à la veille d'un sommet de la zone euro à Bruxelles pour discuter de la Grèce.

18h23

Les banques resteront fermées jusqu'à mercredi

La fermeture des banques grecques est prolongée jusqu'à mercredi compris. Les retraits aux distributeurs de billets demeureront limités à 60 euros par jour, a annoncé lundi la présidente de la fédération bancaire nationale.

Le contrôle des capitaux devait initialement prendre fin mardi 7 juillet.

18h11

Seules les banlieues riches ont voté oui

Selon le correspondant du Times à Berlin, seules les banlieues riches ont voté oui au référendum à Athènes:

18h00

Les Grecs plus travailleurs que les Allemands

Qui travaille le plus d'heures: les Grecs ou les Allemands? Le World Economic Forum répond à cette question:

17h37

Euclide Tsakalotos sera bien le nouveau ministre des Finances

Euclide Tsakalotos, chef de l'équipe de négociateurs grecs avec les créanciers de la Grèce, va être nommé ministre des Finances en remplacement de Yanis Varoufakis, a annoncé lundi la présidence grecque.

Cet économiste de 55 ans, discret, est l'antithèse de la personnalité iconoclaste de Yanis Varoufakis.

Il prêtera serment lors d'une cérémonie civile à 20h00 locale (17h00 GMT). Il participera mardi à sa première réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) à Bruxelles.

17h10

Les 18-24 ans champions du non

Le pourcentage du non au référendum grec en fonction de l'âge, des chiffres publiés par l'analyste et économiste Manos Giakoumis.

17h00

L'opposition grecque promet son soutien à Tsipras

Les dirigeants des partis de gouvernement et de l'opposition ont donné par écrit l'assurance qu'ils soutiendraient le Premier ministre Alexis Tsipras lors de négociations à venir avec les créanciers internationaux de la Grèce.

Ils se sont mis d'accord pour élaborer "un texte commun" de soutien aux négociations. C'est ce qu'a déclaré lundi la formation souverainiste Anel (Grecs indépendants), petit partenaire de coalition de Syriza.

Le dirigeant des Grecs indépendants Panos Kammenos, ministre de la Défense, a confirmé ce soutien des partis politiques à l'issue des discussions tenues entre dirigeants politiques lundi à la présidence grecque à Athènes.

16h55

Réactions en France et en Allemagne après le non grec

Des habitants de Rennes (France) et Berlin (Allemagne) expriment des avis très partagés au lendemain du non des Grecs au référendum:

reactions en france et en allemagne apres le non grec
Réactions en France et en Allemagne après le non grec / L'actu en vidéo / 1 min. / le 6 juillet 2015

16h45

La Grèce par rapport à l'Europe: les chiffres

Comparaison de la situation économique de la Grèce par rapport aux autres pays européens ces 10 dernières années:

16h37

Le FMI se dit prêt à aider la Grèce

Le Fonds monétaire international (FMI) est prêt à aider la Grèce "si on lui en fait la demande", a déclaré lundi sa directrice générale Christine Lagarde, au lendemain du rejet du plan des créanciers à Athènes.

16h25

L'euro reste stable face au franc et au dollar

L'euro résistait face au dollar et au franc, limitant ses pertes au lendemain du non au référendum.

Vers 16h20, la devise européenne restait ainsi stable par rapport au franc à 1,0433 franc, contre un cours de 1,0438 franc pour un euro la veille. La monnaie unique en faisait de même au regard du dollar, notant à la même heure à 1,1040 dollar, contre 1,1096 la veille.

16h05

Wall Street ouvre en baisse

Comme les autres places mondiales, Wall Street a ouvert en baisse lundi, réagissant négativement à la victoire du non au référendum grec. Le Dow Jones perdait 0,92% et le Nasdaq 0,93%.

Vers 13H35 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average cédait 163,31 points à 17.566,80 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 46,72 points à 4.962,49 points.

L'indice élargi S&P 500, très suivi par les investisseurs, reculait de 0,84%, soit 17,35 points, à 2.059,43 points.

15h30

Euclide Tsakalotos, remplaçant de Varoufakis?

Quittant son ministère du centre d'Athènes à la mi-journée, Yanis Varoufakis a jeté à la mêlée le nom de son possible successeur: le vice-ministre des Affaires étrangères, Euclide Tsakalotos. Ce dernier avait déjà remplacé Yanis Varoufakis comme coordinateur des négociations avec les créanciers depuis avril.

"Je vous verrai demain avec Euclide", a lancé Yanis Varoufakis aux journalistes. Interpellé une seconde fois sur le nom de son successeur, il a répondu "J'espère que c'est Euclide".

Euclide Tsakalotos, actuel vice-ministre des Affaires étrangères en charge des questions économiques. Il pourrait remplacer Yanis Varoufakis.

Euclide Tsakalotos, professeur d'économie de 55 ans, en charge des Affaires économiques internationales, né à Rotterdam, éduqué à Oxford, est une personnalité beaucoup plus discrète que le décapant ministre sortant.

15h15

Vers une aide humanitaire pour la Grèce?

Selon le ministre allemand de l'Economie Sigmar Gabriel, le sommet européen qui aura lieu mardi va sans doute discuter d'aide humanitaire à apporter à la Grèce.

"Les gens là-bas ont besoin d'aide, et nous ne devrions pas la leur refuser juste parce que nous ne sommes pas contents de l'issue du référendum", a commenté lundi le vice-chancelier allemand. "Nous ne pouvons pas abandonner la Grèce, tous les pays européens doivent être prêts à accorder une aide humanitaire."

15h10

Les touristes allemands se ruent en Grèce

Selon la Fédération allemande du tourisme (DRV), les Allemands continuent de se ruer en Grèce cet été. Aucune annulation de séjour n'a été enregistrée, malgré la fermeture provisoires des banques et le "non" massif des Grecs au référendum de dimanche, a assuré lundi la DRV.

Mieux: la Grèce reste "cet été encore, une des destinations de vacances préférées des Allemands". Ils sont entre 200'000 et 250'000 actuellement en vacances en Grèce. Un nombre appelé à augmenter ces prochains jours et semaines car les vacances d'été démarrent dans plusieurs Etats régionaux, selon la même source.

L'an dernier, quelque 2,5 millions d'Allemands se sont rendus en Grèce.

>> A revoir dans Mise au point :

Vent d’inquiétude sur les Cyclades
Vent d’inquiétude sur les Cyclades / Mise au point / 11 min. / le 5 juillet 2015

14h55

Merkel et Tsipras s'accordent pour qu'Athènes présente ses propositions

Le Premier ministre grec "s'est mis d'accord lundi lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière Angela Merkel pour qu'Athènes présente mardi, lors du sommet européen, des propositions du gouvernement grec".

Ces propositions visent à conclure un accord avec les créanciers, UE et FMI, a indiqué un bref communiqué du gouvernement grec.

Alexis Tsipras a assuré que le référendum devait "renforcer le pouvoir de négociation" d'Athènes pour continuer ses efforts en vue d'un accord avec les créanciers.

14h30

Yanis Varoufakis quitte le ministère des Finances

Le ministre grec des Finances, qui a annoncé sa démission en matinée, a quitté son ministère au milieu de la foule mais sans s'adresser directement aux médias.

Le départ de Yanis Varoufakis.

14h30

Le fil twitter de notre correspondant

14h27

Accord de Merkel pour qu'Athènes présente ses propositions

Le Premier ministre grec "s'est mis d'accord lundi lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière Angela Merkel pour qu'Athènes présente mardi, lors du sommet européen, des propositions du gouvernement grec."visaclure un accord avec les créanciers, UE et FMI, a indiqué un bref communiqué du gouvernement grec.

14h25

"Bye bye l'euro"

Que se passerait-il si l'un des pays de l'Union décidait de sortir de l'euro? Quelles seraient les conséquences pour l'Europe, l'économie comme pour les citoyens? Des personnalités de premier plan se prêtent au jeu du scénario catastrophe. Un documentaire fictif aux vertus didactiques.

Bye bye l'euro

14h15

Un vote qui "rend les choses plus difficiles"

Le chef de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a estimé que la victoire du non au référendum "ne rapproche pas (l'Europe) d'une solution" avec Athènes, mais "rend les choses plus difficiles"

Quant au départ du ministre des Finances Yanis Varoufakis, avec lequel ses relations étaient réputées tendues, le ministre néerlandais a dit : "Je n'ai pas de problème avec les personnes, c'est une question de ton et de contenu".

14h00

Discussion entre Tsipras et Poutine

Alexis Tsipras s'est entretenu au téléphone avec le président russe Vladimir Poutine ainsi qu'avec Mario Draghi, président de la BCE. Rien n'a percé de leurs entretiens, mais le Russe a exprimé son "soutien au peuple grec" face aux "difficultés à surmonter".

De son côté, le chef de l'Etat grec Prokopis Pavlopoulos a eu une conversation téléphonique lundi en fin matinée avec le président français François Hollande.

13h30

Synthèse des réactions en Europe

La décision grecque a amené des nombreuses réactions européennes
La décision grecque a amené des nombreuses réactions européennes / 12h45 / 1 min. / le 6 juillet 2015

>> Le commentaire d'Isabelle Ory à Bruxelles :

Décision grecque: les explications d'Isabelle Ory, correspondante auprés de l'UE, depuis Bruxelles
Décision grecque: les explications d'Isabelle Ory, correspondante auprés de l'UE, depuis Bruxelles / 12h45 / 1 min. / le 6 juillet 2015

13h15

La réaction de Didier Burkhalter

Le conseiller fédéral Didier Burkhalter a réagi au résultat du référendum grec dans le 12h30 de la RTS: "Ce drame grec qui se joue maintenant est un élément d'instabilité, économique et financier, mais aussi politique."

Le ministre des Affaires étrangères se montre également inquiet des conséquences pour la Suisse. "Le message grec est un message d'insécurité, par conséquent il y aura certainement un impact sur les marchés et sur le franc", note-t-il, (…) avec "un impact qui est assez considérable sur notre industrie d'exportation et sur le tourisme."

Le message grec est un message d'insécurité, par conséquent il y aura certainement un impact sur les marchés et sur le franc.

Didier Burkhalter

L'entier des propos de Didier Burkhalter:

Le message grec est un message d'insécurité, par conséquent il y aura certainement un impact sur les marchés et sur le franc.

Didier Burkhalter

13h00

Le point sur les marché

L'impact du scrutin grec sur les Bourses européennes est limité. Les investisseurs avaient anticipé le non au référendum de dimanche.

L'analyse du 12h30:

Les Bourses asiatiques ont cèdé du terrain après le non grec. [EPA/Keystone - Kimimasa Mayama]EPA/Keystone - Kimimasa Mayama
Les bourses momentanément en recul après le référendum grec / Le 12h30 / 1 min. / le 6 juillet 2015

12h45

La fermeté absolue de Berlin

Berlin a envoyé un message d'absolue fermeté en direction d'Athènes, le porte-parole d'Angela Merkel estimant lundi que les conditions pour négocier une nouvelle aide pour la Grèce n'étaient pas réunies.

Le gouvernement allemand "a pris acte du non clair et respecte ce résultat, le gouvernement fédéral reste prêt au dialogue (...) mais compte tenu de la décision d'hier des citoyens grecs, les conditions pour des négociations sur un nouveau programme d'aide ne sont pas réunies", a déclaré le porte-parole Steffen Seibert.

12h30

Le résumé de la matinée dans le 12h30

Yanis Varoufakis. [EPA/Keystone - Michael Kappeler]EPA/Keystone - Michael Kappeler
Le ministre grec des Finances démissionne au lendemain du référendum / Le 12h30 / 1 min. / le 6 juillet 2015

12h15

Les marchés gardent la tête froide

Les marchés européens perdaient du terrain lundi à la mi-journée après un début de séance délicat. Sereins, ils attendent désormais d'en savoir plus sur l'avenir des discussions avec les créanciers.

La situation vers midi:

Bourse suisse: - 0,48%

Bourse de Francfort: - 0,92%

Bourse de Paris: - 0,76%

Bourse de Londres: - 0,44%

Bourse de Milan: - 2,25%

Bourse de Madrid: - 1,54%

En Asie, les marchés ont cédé du terrain à la clôture. Tokyo a terminé en recul de 2,08%, Sydney de 1,14%, Séoul de 2,40% et Hong Kong 3,26%. Seule exception, Shanghai a affiché une hausse de 2,41% à la fermeture.

De son côté, l'euro faisait preuve d'une grande résistance et valait 1,1056 dollar contre 1,1107 dollar vendredi soir.

11h50

Réunion de crise à Athènes

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président Prokopis Pavlopoulos ont convoqué au palais présidentiel une réunion de crise pour discuter des prochains développements politiques au lendemain du non au référendum.

Le chef ad interim de New Democracy (droite) Evangelos Meimarakis - Antonis Samaras ayant démissionné ce matin -, le leader de l'ANEL (droite souverainiste) Pano Kammenos, la dirigeante du PASOK (social-démocrate) Fofi Gennimata et le secrétaire général du KKE (communiste) Dimitris Koutsoumbas participent à cette réunion.

Le Premier ministre Alexis Tsipras et le président Prokopis Pavlopoulos (au fond) lors d'une réunion de crise avec les leaders des principaux partis de Grèce.

L'arrivée d'Alexis Tsipras au palais présidentiel:

Lendemain de victoire pour Alexis Tsipras
Lendemain de victoire pour Alexis Tsipras / L'actu en vidéo / 1 min. / le 6 juillet 2015

11h40

L'Eurogroupe attend de nouvelles propositions

Les ministres des Finances de la zone euro attendent de la Grèce qu'elle formule de nouvelles propositions, a déclaré l'Eurogroupe dans un communiqué publié lundi.

Les 19 ministres du bloc monétaire se retrouveront mardi à Bruxelles.

11h00

Les dates-clés de la "tragédie "grecque

Retour sur près de sept ans d'intenses négociations jusqu'au référendum de dimanche avec notre chronologie interactive.

Crise de la dette en Grèce - Embed Timeline JS

10h50

La Grèce en Une de la presse helvétique

Les Unes de la presse suisse font toutes écho, sans exception, au non de la Grèce lors du référendum de dimanche. Mais les attentes suscitées par ce vote sont variablement appréciées.

En Suisse allemande, le ton est plutôt alarmiste, alors que les quotidiens romands sont davantage partagés.

La revue de presse du Journal du matin:

La revue de presse
Par Georges Pop et Sandra Zimmerli / La revue de presse / 7 min. / le 6 juillet 2015

10h45

Un non qui questionne l'UE en profondeur

Le point sur les conséquences du non grec sur l'Union européenne, avec notamment le point de vue de Charles de Marcilly, responsable du bureau de Bruxelles de la fondation Robert Schuman.

Charles de Marcilly. [LinkedIn]LinkedIn
Le "non" au référendum grec questionne en profondeur l'Union européenne / Le Journal du matin / 16 min. / le 6 juillet 2015

10h10

Qui pour remplacer Yanis Varoufakis?

Le nom du remplaçant du ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, qui a démissionné tôt lundi, doit être annoncé dans la journée au terme d'une réunion de responsables politiques, a déclaré un porte-parole du gouvernement.

Le premier papable est Euclide Tsakalatos. Ce dernier est l'actuel coordinateur des négociations avec les créanciers. Un autre nom a les faveurs de la presse: Georges Stathakis, ministre de l'Economie.

9h55

Les Bourses européennes plongent

L'ensemble des places financières européennes ont démarré la semaine sur des pertes marquées, au lendemain du net non au référendum en Grèce.

La situation à l'ouverture des échanges:

Bourse suisse: - 0,7%

Bourse de Francfort: - 2,11%

Bourse de Paris: - 2,06%

Bourse de Londres: - 1,07%

Bourse de Milan: - 3%

Bourse de Madrid: - 2,41%

En Asie, les marchés ont cédé du terrain à la clôture. Tokyo a terminé en recul de 2,08%, Sydney de 1,14%, Séoul de 2,40% et Hong Kong 3,26%. Seule exception, Shanghai a affiché une hausse de 2,41% à la fermeture.

9h25

Johann Schneider-Ammann "prend acte"

La pression sur le franc va peut-être s'accentuer

Johann Schneider-Ammann

En mission aux Etats-Unis, le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann dit "prendre acte de la décision du peuple grec". Il s'en remet à la Banque nationale suisse en cas de nouvelle appréciation du franc par rapport à l'euro.

Interrogé par le quotidien Le Temps, le ministre de l'économie affirme que "la pression sur le franc va peut-être s'accentuer". Mais la Banque nationale suisse est indépendante, "à elle d'agir si elle le juge nécessaire".

9h15

Scènes de liesse à Athènes après la victoire du non

Scènes de liesse à Athènes après le "non" au référendum
Scènes de liesse à Athènes après le "non" au référendum / L'actu en vidéo / 43 sec. / le 6 juillet 2015

9h00

La Grèce en Une de la presse

Le non au référendum en Grèce est en tête de tous les quotidiens, notamment en France, où Libération titre son édition du jour "Non de Zeus".

En Grèce, les journaux s'interrogent: "Changement ou grexit"?

Les dessinateurs de presse se sont aussi donnés à coeur joie.

8h35

L'émission spéciale de la radio à Athènes

Retrouvez les reportages, les interviews et les analyses avec notre envoyé spécial en Grèce.

>> La première partie de l'émission :

Les partisans du "non" ont fait la fête toute la nuite à Athènes. [AP/Keystone - Emilio Morenatti]AP/Keystone - Emilio Morenatti
Emission spéciale en direct d'Athènes, 1ère partie / Le Journal du matin / 19 min. / le 6 juillet 2015

>> La deuxième partie :

Petros Linardos, économiste. [RTS - Nicolas Vultier]RTS - Nicolas Vultier
Emission spéciale en direct d'Athènes, 2e partie / Le Journal du matin / 24 min. / le 6 juillet 2015

8h20

Les réactions s'enchaînent sur Twitter

Les réactions, notamment en France, ne tardent pas à tomber au lendemain du non au référendum en Grèce. Marine Le Pen a notamment salué le retour "des peuples".

Le leader europhobe britannique Nigel Farage s'est lui réjoui du "projet européen mourant", ajoutant: "c'est fantastique de voir le courage du peuple grec face aux brimades politiques et économiques de Bruxelles".

Pour l'ancien ministre français Eric Woerth, la Grèce ne peut pas rester dans la zone euro à tout prix.

Les constatations du Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis

8h00

Quel avenir pour la zone euro?

Interview de Michel Juvet, associé à la banque Bordier:

Michel Juvet.
L'avenir de la zone euro en jeu, interview de Michel Juvet, associé à la banque Bordier / Le Journal du matin / 3 min. / le 6 juillet 2015

7h50

Le chef grec des Finances démissionne

Surprise à Athènes: le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis annonce sa démission.

Dans son communiqué, il n'a pas hésité à fustiger les créanciers de la Grèce. "J'assumerai avec fierté le mépris des créanciers", a-t-il écrit à l'attention de ses détracteurs.

Plus le bienvenu

Yanis Varoufakis affirme avoir été "informé" que des membres de la zone euro estiment qu'il n'était plus le bienvenu aux réunions des ministres des finances et que sa démission a été jugée opportune par Alexis Tsipras en vue de la conclusion d'un accord.

7h45

L'influence de l'église sur le vote

Plusieurs responsables orthodoxes s'étaient prononcés très clairement pour le non ces derniers jours.

En Grèce, 90% des citoyens sont orthodoxes. L’église garde une place prépondérante, présente dans toutes les sphères de la société. [Bilderberg/AFP - Jerzy Modrak]Bilderberg/AFP - Jerzy Modrak
En Grèce, l’église a usé de son influence / Juste ciel / 1 min. / le 6 juillet 2015

7h40

Des chefs d'Etat saluent le non

Le président bolivien Evo Morales s'est félicité de la victoire du "non" en Grèce, estimant qu'il s'agissait du "début de la libération du peuple européen".

"Je félicite le grand peuple grec pour le triomphe du 'non-paiement' de la dette, qui constitue une déroute infligée à l'impérialisme européen", a déclaré le président bolivien, cité par l'agence gouvernementale ABI.

La présidente argentine Cristina Kirchner a elle aussi félicité le peuple grec pour avoir rejeté massivement le plan des créanciers.

"Grèce: victoire totale de la démocratie et de la dignité", a-t-elle écrit dans un message sur Facebook

7h35

Un échec pour Angela Merkel

Le non massif des Grecs est une défaite politique pour Angela Merkel, qui n'a pas encore commenté le résultat de dimanche.

La chancelière allemande rencontrera lundi le président français François Hollande avant le sommet de la zone euro prévu mardi.

Angela Merkel. [AP/Keystone - Markus Schreiber]AP/Keystone - Markus Schreiber
Le "non" grec est un échec politique pour la chancelière allemande Angela Merkel / Le Journal du matin / 1 min. / le 6 juillet 2015

De son côté, le gouvernement britannique a pris acte de l'"opinion décisive" exprimée par les Grecs. Il a assuré qu'il "fera tout ce qui est nécessaire pour protéger" son économie, selon un porte-parole du Premier ministre David Cameron.

7h30

Les Bourses asiatiques en baisse

Les marchés étaient en baisse lundi en Asie sous l'effet du non grec au référendum sur les exigences des créanciers d'Athènes qui fait craindre une sortie du pays de la zone euro.

Vers 6h30 GMT, Tokyo cédait 2,57%, Hong Kong abandonnait 3,18%, Sydney se repliait de 1,18%, Séoul de 1,83% et Wellington abandonnait 0,98%.

A la même heure, l'euro valait 1,1038 dollar et 135,20 yens, remontant par rapport à son cours dans les échanges électroniques dimanche lorsqu'il était tombé à 1,0963 dollar et 134,91 yens.

7h20

Retour à la réalité du quotidien

Après un nuit de fête pour les partisans du non, la Grèce se réveille avec difficulté. Les banques demeurent fermées et les retraits sont toujours limités. Le point avec notre correspondante à Athènes:

Des milliers d'Athéniens ont fêté dans la nuit la victoire massive du non au référendum, avec l'espoir d'un avenir meilleur. [EPA/Keystone - Kay Nietfeld]EPA/Keystone - Kay Nietfeld
Après la fête, les Grecs vont retrouver lundi la dure réalité du quotidien / Le Journal du matin / 3 min. / le 6 juillet 2015

7h10

Sommet de la zone euro mardi

Les dirigeants de la zone euro se réuniront mardi à Bruxelles pour un sommet consacré aux conséquences de la victoire du non au référendum en Grèce.

La Commission européenne a indiqué "prendre note et respecter" le résultat du vote, selon un court communiqué.

"Regrettable pour l'avenir de la Grèce"

"Ce résultat est très regrettable pour l'avenir de la Grèce", a estimé Jeroen Dijsselbloem, le ministre des Finances des Pays-Bas, qui préside l'Eurogroupe.

"Pour la reprise de l'économie grecque, des mesures difficiles et des réformes sont inévitables. Nous allons maintenant attendre les initiatives des autorités grecques", a-t-il affirmé.

7h00

Un non massif dans les urnes en Grèce

Le peuple grec s'est prononcé contre le plan d'aide proposé par les créanciers du pays. Suivant le mot d'ordre du gouvernement d'Alexis Tsipras, 61,3% des Grecs ont voté non lors du référendum de dimanche, selon les résultats publiés par le ministère de l'Intérieur.

La participation s'est élevée à 62,5%.

Les résultats officiels du ministère de l'Intérieur. [http://ekloges.ypes.gr/]
Les résultats officiels du ministère de l'Intérieur. [http://ekloges.ypes.gr/]

>> Revivre la journée de dimanche :