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Les Grecs disent non à plus de 61% au plan d’aide des créanciers

- Le peuple grec s’est prononcé dimanche à 61,3% contre le plan d’aide des créanciers du pays, selon les résultats publiés par le ministère de l’Intérieur.

- Le président du Conseil européen Donald Tusk a annoncé qu'il convoquait un sommet de la zone euro sur la Grèce mardi, comme le réclamaient Angela Merkel et François Hollande.

- Sur la base de cette nouvelle donne, une semaine à risques s’ouvre pour les relations futures entre le gouvernement grec et les instances politiques et financières européennes.

Suivi assuré par Florian Fischbacher/gax

2h00

Fin du suivi de la journée de référendum

C'est avec ces résultats du ministère grec de l'Intérieur que prend fin le suivi de cette journée de référendum en Grèce.

Merci de nous avoir suivis et rendez-vous dans quelques heures pour les analyses de ce scrutin, les réactions et la suite des événements.

23h37

La Commission européenne "respecte" le résultat

La Commission européenne a annoncé "respecter" le résultat du référendum, et a indiqué que son président Jean-Claude Juncker consulterait lundi plusieurs hauts dirigeants des institutions européennes.

Jean-Claude Juncker aura lundi une conférence téléphonique avec le président du Conseil européen Donald Tusk, celui de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem et le patron de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi, a précisé la Commission.

Le fil Twitter de notre envoyé spécial

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23h33

Résultat après plus de 90% du dépouillement

Après le dépouillement de près de 92% des bulletins, le non l'emporte toujours largement, avec 61,3%.

23h27

La tenue d'un sommet de la zone euro mardi confirmée

Le président du Conseil européen, Donald Tusk a annoncé qu'un sommet de la zone euro serait organisé mardi soir à Bruxelles, comme le réclamaient François Hollande et Angela Merkel.

Les dirigeants se rencontreront "pour discuter de la situation après le referendum en Grèce", a-t-il indiqué.

23h07

Les eurosceptiques jubilent

Les principaux leaders eurosceptiques européens, Marine Le Pen et Nigel Farage, se félicitent du non massif des Grecs lors du référendum, saluant une victoire face aux "diktats européens".

Le chef du parti britannique europhobe et populiste Ukip, Nigel Farage, estime pour sa part que "le projet européen est en train de mourir".

22h49

Pour Alexis Tsipras ce n'est "pas une rupture avec l'Europe"

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a déclaré lors d'une allocution télévisée que le vote de dimanche n'étais "pas une rupture avec l'Europe", mais un "renforcement de notre pouvoir de négociation".

Question de la dette sur la table

Il a également a assuré que son gouvernement était "prêt à reprendre la négociation avec un plan de réformes crédibles et socialement justes" et que "cette fois la question de la dette (publique) sera sur la table"

Il a aussi appelé ses concitoyens à rester unis, qu'ils aient voté oui ou non.

Indépendamment de ce que nous avons voté, nous ne faisons qu'un

Alexis Tsipras, Premier ministre grec

Indépendamment de ce que nous avons voté, nous ne faisons qu'un

Alexis Tsipras, Premier ministre grec

22h38

Le chef du principal parti d'opposition Antonis Samaras démissionne

Le prédécesseur d'Alexis Tsipras au poste de Premier ministre Antonis Samaras, chef du principal parti d'opposition grec Nouvelle Démocratie, a annoncé dimanche soir sa démission.

Je comprends que notre parti a besoin d'un nouveau départ, dès aujourd'hui je démissionne de la direction

Antonis Samaras, leader du parti conservateur Nouvelle Démocratie

22h17

Appel à un sommet de la zone euro mardi

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande se sont entretenus au téléphone au sujet de la Grèce, et demandent la convocation d'un sommet de la zone euro mardi.

"Tous deux sont d'accord sur le fait que le vote des citoyens grecs doit être respecté", indique un bref communiqué de la Chancelière allemande.

22h07

La zone euro est armée pour faire face

La zone euro est en mesure de faire face à une crise de confiance et à d'éventuelles attaques spéculatives

Source proche du ministère italien des Finances

21h57

Cette victoire est "un outil", pour Yanis Varoukfakis

La victoire du non en Grèce est "un outil qui servira à tendre une main coopérative à nos partenaires", a affirmé dimanche soir le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis en assurant que dès lundi le gouvernement va oeuvrer pour "trouver un terrain d'entente" avec l'UE et le FMI.

Nous allons négocier d'une manière positive avec la Banque centrale européenne et la Commission européenne

Yanis Varoufakis, ministre des Finances grec
Fidèle à son style décontracté, Yanis Varoufakis s'est adressé aux médias vêtu d'un simple t-shirt. [KEYSTONE - EPA/ORESTIS PANAGIOTOU]

21h44

Nouvelles négociations "difficilement imaginables", selon Berlin

Après le refus des règles du jeu de la zone euro, tel qu'il s'exprime par le vote non, des négociations sur des programmes d'aide chiffrés en milliards paraissent difficilement imaginables

Sigmar Gabriel, ministre de l'Economie allemand

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a "coupé les derniers ponts" entre son pays et l'Europe, a ajouté le vice-chancelier du gouvernement d'Angela Merkel, dans un entretien au quotidien Tagesspiegel à paraître lundi.

21h32

L'euro recule face au dollar

Un euro valait 1,0987 dollar vers 21h10, en baisse de 1,20% comparé à vendredi soir. Un peu plus tôt, la monnaie unique était descendue jusqu'à 1,0963 dollar (-1,58%).

21h15

Réaction du ministre des Affaires étrangères italien

Les Européens doivent "recommencer à chercher un accord", pour sortir du "labyrinthe grec", a réagi le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni.

21h11

Les Grecs de Suisse inquiets pour l'avenir de leur pays

Certains Grecs de Suisse ont fait le voyage pour aller voter, les autres assistent à distance au scrutin. Le reportage diffusé dans le 19h30:

Crise grecque: les Grecs de Suisse sont inquiets pour l’avenir de leur pays
Crise grecque: les Grecs de Suisse sont inquiets pour l’avenir de leur pays / 19h30 / 1 min. / le 5 juillet 2015

21h05

Réaction du leader de Podemos en Espagne

En Espagne,  Pablo Iglesias, le chef du parti antilibéral Podemos, allié de Syriza, le parti du Premier ministre grec Alexis Tsipras, a salué "la victoire de la démocratie" en Grèce.

20h58

Le non toujours en tête après dépouillement de la moitié des bulletins

Alors que 50% des bulletins de vote ont été dépouillés, le non l'emporte toujours largement, avec 61,21%.

20h53

L'analyse d'Abraham Zisyadis dans le 19h30

Ce vote est un pari réussi pour Alexis Tsipras estime Abraham Zisyadis.

Grèce - Référendum: les commentaires d’Abraham Zisyadis
Grèce / Référendum: les commentaires d’Abraham Zisyadis / 19h30 / 2 min. / le 5 juillet 2015

20h48

Réunion des directeurs du Trésor de la zone euro lundi

Une réunion de l'Euroworking group, instance préparatoire aux rencontres des 19 ministres des Finances de la zone euro, se tiendra lundi a appris l'AFP. Aucune réunion de l'Eurogroup n'est encore prévue.

20h39

Un pas vers la sortie de l'euro, selon la Russie

La Grèce a fait un "pas vers la sortie de la zone euro", a estimé un vice-ministre russe de l'Economie, Alexeï Likhatchev, cité par l'agence officielle TASS.

"On ne peut pas ne pas comprendre," a-t-il ajouté, tout en précisant qu'il était prématuré de dire que la Grèce "irait jusqu'au bout du chemin".

20h11

Les partisans du non commencent à affluer sur la place Syntagma

Les premières manifestations de joie commencent à éclater dans le centre d'Athènes.

20h07

Des premières projections prédisent un non à 61%

Selon les premières projections du ministère de l'Intérieur, le non au référendum l'emporterait à plus de 60%.

19h40

Négociations "dès ce soir"

Le porte-parole du gouvernement grec Gabriel Sakellaridis a assuré que "les initiatives pour arriver à un accord" entre Athènes et ses créanciers "allaient s'intensifier à partir de ce soir".

Il a également déclaré qu'un "grand travail de préparation a été fait pour arriver à un accord la Banque de Grèce va envoyer une demande ce soir à la BCE, nous pensons qu'il y a des arguments solides pour faire remonter (le plafond de) l'ELA", l'aide d'urgence aux banques grecques qui sont fermées depuis une semaine et risquent de manquer rapidement de fonds.

19h33

Le non en tête après 15% du dépouillement

Après 15% de bulletins dépouillés le non est largement en tête avec 60%.

19h08

"Pas un peuple soumis au chantage"

Le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos, allié de coalition du gouvernement d'Alexis Tsipras prônant le non au référendum, a déclaré sur son compte Twitter que "le peuple grec a prouvé qu'il n'est pas soumis au chantage, à la terreur et la menace, la démocratie a gagné".

18h55

Débat entre Josef Zisyadis et Constantin Kokkinos dans l'émission Forum

Les deux Suisses originaires de Grèce ont des points de vue divergents sur le scrutin.

"Oui à la Grèce, oui à l'Euro" scande cette affiche à Athènes. [dpa/AFP - Socrates Baltagiannis]dpa/AFP - Socrates Baltagiannis
Débat entre deux Suisses originaires de Grèce / Forum / 9 min. / le 5 juillet 2015

18h51

Les négociations doivent être conclues rapidement

Le porte-parole du gouvernement grec Gabriel Sakellaridis, qui s'exprimait à la télévision, a indiqué que les négociations doivent être conclues rapidement, "dans les 48 heures", rapporte le Guardian.

18h43

Syriza appelle à attendre les résultats officiel vers 20 heures

Dimitris Papadimoulis, membre de Syriza cité par Associated Press, appelle à attendre les résultats officiels qui devraient être publiés vers 20 heures (heure suisse). Selon lui, les Grecs "prouvent qu'ils veulent rester dans l'UE" en tant que membres à part entière.

18h36

Rencontre entre François Hollande et Angela Merkel lundi soir

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande auront lundi soir à Paris un entretien suivi d'un dîner de travail "pour évaluer les conséquences du référendum en Grèce", a annoncé la présidence française.

18h26

Des sondages peu fiables

18h07

Les premiers sondages penchent pour une victoire du non

Selon les tout premiers sondages effectués par des médias grecs, à prendre avec prudence, le non aux créanciers semble l'emporter.

Les résultats semblent néanmoins serrés. Un sondage de la chaîne Star donne au non une fourchette entre 49% et 54% contre 46 à 51% au oui. La chaîne Mega donne entre 49,5% et 53,5% au non et entre 46,5% et 50,5% pour le oui.

Quatre sondages ont été diffusés par la télévision grecque.

18h00

Fermeture des bureaux de vote

A 19 heures en Grèce, les bureaux de vote ont fermé leurs portes.

17h54

Un accord dans les 24h en cas de non, selon Yanis Varoufakis

Dans une interview à la chaîne américaine CNBC, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a déclaré qu'en cas de non au référendum le gouvernement grec serait en mesure de trouver un accord avec les créanciers du pays "dans les 24 heures".

17h41

Un militant gréco-suisse pour le non

Le oui c’est la même situation, ça ne peut pas continuer. Le non ouvre de nouvelles possibilités

Dimitri Panayaotopoulos, Gréco-Suisse de Berne qui milite pour le non

Le vote de ce dimanche dépasse les partis selon lui: "le oui et le non divisent les classes, dans les quartiers populaires le non est plébiscité".

"Les gens plus aisés veulent pouvoir continuer avec l’ancien système, garder leurs privilèges et éviter de payer des impôts", assure-t-il.

Dimitri Panayaotopoulos à l’entrée du local de vote du quartier Pangrati. [Marc Renfer]

Ce n’est pas juste que ma grand-mère doive payer 400 euros de taxes alors que d’autres peuvent par exemple cacher leur argent en Suisse.

Dimitri Panayaotopoulos

16h10

Les 40% de participation devraient être atteints

A deux heures de la fermeture des bureaux de vote, plusieurs médias grecs indiquent que la participation devrait atteindre les 40% nécessaires pour que le résultat du référendum soit validé.

16h32

Les jeunes plébiscitent le non, selon un sondage

Selon un sondage réalisé par public issue, les jeunes votants penchent en faveur du non, alors que les personnes de plus de 55 ans prônent plutôt le oui.

Le sondage a été réalisé entre le 30 juin et le 2 juillet. [www.publicissue.gr]

15h35

Alexis Tsipras et Yanis Varoufakis ont voté

12h20

Les principaux dirigeants grecs aux urnes

Alors que les Grecs se prononcent ce dimanche sur l'offre des créanciers de la Grèce, les principaux leaders politiques du pays se sont rendus aux urnes.

Les principaux dirigeants grecs aux urnes
Les principaux dirigeants grecs aux urnes / L'actu en vidéo / 52 sec. / le 5 juillet 2015

14h35

Mariano Rajoy espère que la Grèce "restera" dans l'euro

La Grèce fait partie de l'Union européenne, et aussi de la zone euro et j'espère qu'elle le restera.

Mariano Rajoy, chef du gouvernement conservateur espagnol

13h15

"Un résultat serré serait le pire des scénarios"

A RTSinfo, Christos confie qu'il a glissé un "nai" (oui) dans l'urne, principalement parce qu’il n’a "pas confiance dans ce gouvernement"  et a l’impression de ne pas participer à un "vrai référendum" : "On vote sur quelque chose qui n’existe plus (l’accord avec les créanciers)."


"J’ai toujours un emploi, donc j’ai de la chance. Mais qu’on le veuille ou pas, nous avons besoin des banques", dit-il en craignant des faillites bancaires en cas de victoire du non.


"J’accepterai le résultat et peut comprendre certains arguments pour le non, mais le pire serait un résultat serré et que la Grèce reste divisée", illustrant ainsi une peur souvent exprimée à Athènes ces derniers jours : celle d’une fracture durable de la société.

13h00

Bruxelles pourrait accorder des prêts d'urgence à Athènes

"Nous ne laisserons pas tomber les gens en Grèce" quelle que soit l'issue du vote de dimanche, a assuré le président du Parlement européen Martin Schulz dans les colonnes du journal allemand Welt am Sonntag.

"Peut-être que nous devrons accorder des crédits d'urgence à Athènes pour que les services publics continuent de fonctionner et que les gens dans le besoin reçoivent l'argent nécessaire pour survivre", a-t-il ajouté, "il y aurait des fonds mobilisables à Bruxelles pour cela ".

"Le gouvernement à Athènes a mené le pays dans une impasse et les gens n'y peuvent rien, nous allons les aider", a-t-il expliqué.

12h47

"L'UE et les institutions ont été trop dures avec les Grecs"

J’ai 31 ans, et ces cinq dernières années de crise ont été les pires de ma vie. (...) J’ai toujours été un avocat du projet européen, mais l’Union européenne et les institutions ont été trop dures avec les Grecs, il faut que cela change.

Harris Petrournakis, observateur du vote pour le compte de Syriza et partisan du non

10h28

Matteo Renzi n'envisage pas de "Grexit"

Quand tu vois un retraité pleurer devant une banque et les gens qui font la queue devant les bancomats, tu te rends compte qu'un pays aussi important pour le monde (...) que la Grèce ne peut finir ainsi. Il est évident que le jour d'après, on devra se remettre à parler.

Matteo Renzi, président du Conseil italien, dans Il Messaggero

12h09

Athènes voudrait négocier un accord fiscal avec la Suisse

Selon la NZZ am Sonntag, qui cite des "sources bien informées", la Grèce voudrait passer avec la Suisse un accord d'amnistie fiscale pour les Grecs ayant de l'argent sur des comptes dans le pays, ce qui pourrait lui permettre de récupérer des sommes dont elle a particulièrement besoin en ce moment.

Le texte accorderait une amnistie à ceux qui ont illégalement déposé leurs capitaux en Suisse, en échange d'un paiement forfaitaire de 21% sur l'ensemble des sommes non déclarées.

9h45

"Personne ne peut ignorer la détermination d'un peuple"

Pour le Premier ministre grec Alexis Tsipras, "personne ne peut ignorer le message de détermination d'un peuple à prendre son destin entre ses mains".

L'air détendu, le chef du gouvernement a fait cette brève déclaration après avoir voté dans une école du quartier de Kipseli (nord d'Athènes) où il réside.

Alexis Tsipras vote sous les vivas de ses partisans
Alexis Tsipras vote sous les vivas de ses partisans / L'actu en vidéo / 1 min. / le 5 juillet 2015

9h00

L'opinion d'Ueli Maurer sur le référendum en Grèce

Le ministre de la Défense Ueli Maurer n'a pas mâché ses mots samedi pour décrire le référendum voulu par le gouvernement grec. Son interview, suivie de la réaction d'Alexander Trechsel, professeur de sciences politiques à l'Institut européen de l'Université de Florence.

Ueli Maurer à l'assemblée des délégués à Kerns (OW) samedi. [Keystone - Ennio Leanza]Keystone - Ennio Leanza
L'opinion d'Ueli Maurer sur le référendum en Grèce / Forum / 6 min. / le 4 juillet 2015

8h00

Chronologie interactive: les dates clés de la crise

8h00

Le dossier RTSinfo sur la crise grecque

7h00

Premier référendum en Grèce depuis 40 ans

Le référendum de dimanche, le premier depuis 40 ans, s'annonce exceptionnel dans l'histoire du pays: le dernier, en 1974, avait mis fin à la monarchie et restauré la république.

Au total, sept référendums ont été organisés au 20e siècle en Grèce, entre 1920 et 1974, tous portant "sur le dilemme monarchie ou république", selon le politologue Ilias Nikolakopoulos.

"Importance exceptionnelle"

"C'est la première fois qu'on a un référendum qui concerne une question de caractère politique international et national" et cela revêt "une importance exceptionnelle", d'après le spécialiste.

Un autre projet de référendum sur une proposition des créanciers du pays (UE, BCE, FMI), concernant la dette grecque, avait fait long feu en 2011 et causé la chute du Premier ministre socialiste Georges Papandréou.

6h00

Ouverture des bureaux de vote

Les bureaux de vote ont ouvert à 7h00 en Grèce dimanche (6h00 en Suisse) pour le référendum portant sur la dernière proposition de réformes formulée par les créanciers du pays.

"Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin?" C' est la question à laquelle doivent répondre près de 10 millions de Grecs.

>> Lire : Les Grecs ont commencé à voter pour le référendum

Le oui et le non au coude à coude

Le gouvernement du Premier ministre de gauche radicale Alexis Tsipras prône le non mais le scrutin s'annonce très indécis.

Les partisans du non estiment que les Grecs doivent être le plus nombreux possible à repousser la proposition des créanciers, pour espérer en avoir une meilleure par la suite. Les partisans du oui prédisent au contraire un cataclysme en cas de victoire du non, à commencer par une sortie de l'euro et son cortège de conséquences.

Les bureaux de vote fermeront à 19h00 (18h00 en Suisse). Les premières projections officielles sont attendues à partir de 21h00.