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Décès de l'ex-ministre français de l'Intérieur Charles Pasqua

Charles Pasqua, l’ex-ministre français de l’Intérieur et figure du Gaullisme, est décédé à 88ans
Charles Pasqua, l’ex-ministre français de l’Intérieur et figure du gaullisme, est décédé à 88ans / 12h45 / 1 min. / le 30 juin 2015
L'ancien ministre français de l'Intérieur Charles Pasqua est décédé lundi à l'âge de 88 ans des suites d'un accident cardiaque, a annoncé le site de l'hebdomadaire Le Point.

L'information a été confirmée au Point.fr par la famille de Charles Pasqua, qui a fait parvenir le communiqué suivant à l'hebdomadaire: "Il s'est éteint à l’hôpital Foch de Suresnes dans les Hauts-de-Seine, où il résidait".

Et de poursuivre notamment: "Il est toujours resté fidèle à son engagement gaulliste dans la Résistance contre l’occupant nazi. Pour lui, la politique était un combat au service de la France".

Pilier de la famille gaulliste

L'ex-sénateur des Hauts-de-Seine avait mis un terme à sa carrière politique en 2011 et fut un pilier de la famille gaulliste. Il a été le parrain politique de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Il est apparu la dernière fois en public le 30 mai pour le congrès fondateur des Républicains.

Né le 18 avril 1927 à Grasse (Alpes-Maritimes), il s’était engagé à 16 ans dans la résistance et, gaulliste convaincu, il avait adhéré dès 1947 au Rassemblement du peuple français (RPF). Il avait fait carrière dans la société Pernod-Ricard.

olhor avec agences

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La part d'ombre de l'homme politique

Sa carrière politique reste marquée par une part d'ombre. Celle-ci était liée à ses activités au sein de services d'ordre parallèles, ses réseaux africains et ses démêlés judiciaires, notamment à une affaire de ventes d'armes à l'Angola.

Cité dans près d’une dizaine d’affaires, il avait été condamné définitivement en 2010 dans deux dossiers: à 18 mois de prison avec sursis pour le financement illégal de sa campagne européenne de 1999, via la vente du casino d’Annemasse (Haute-Savoie), et à un an avec sursis par la Cour de justice de la République (CJR) dans l’affaire des détournements de fonds au préjudice de la Sofremi (exportation de matériel de sécurité).