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Dernière ligne droite dans les négociations sur le nucléaire iranien

John Kerry a plaisanté avec les journaliste dans l'avion d'Air Force Base qui l'emmenait à Vienne pour la dernière ligne droite des négociations avec l'Iran.
John Kerry a plaisanté avec les journaliste dans l'avion d'Air Force Base qui l'emmenait à Vienne pour la dernière ligne droite des négociations avec l'Iran.
Les chefs de la diplomatie américain John Kerry et iranien Mohammad Javad Zarif ont donné samedi matin à Vienne le coup d'envoi des dernières négociations sur le nucléaire iranien.

"Nous avons beaucoup de travail à faire" a déclaré John Kerry alors que Mohammad Javad Zarif renchérissait: "Nous devons travailler très dur pour faire des progrès".

Les deux responsables, qui s'étaient vus en tête à tête pour la dernière fois fin mai à Genève, donnent le coup d'envoi à la dernière ligne droite des négociations sur le dossier nucléaire iranien, entamées il y a 20 mois.

Épilogue le 30 juin?

La négociation sur ce dossier est censée s'achever le 30 juin, mais la plupart des négociateurs s'accordent à dire que les discussions pourraient être prolongées de quelques jours.

Depuis plusieurs mois, les principales divergences entre les deux parties portent sur le calendrier concernant la levée des sanctions internationales, que Téhéran voudrait voir abandonnées dès la conclusion d'un accord, sur l'inspection des sites militaires, que l'Iran refuse, ou encore sur les clarifications exigées par les grandes puissances sur la "Possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien.

>>Revoir à ce propos l'analyse du consultant en sécurité nucléaire Marc Lefèvre:

"En Iran, il n'est pas évident que l'arme nucléaire soit utilisée de manière dissuasive"
"En Iran, il n'est pas évident que l'arme nucléaire soit utilisée de manière dissuasive" / Info en vidéos / 2 min. / le 18 juin 2015

agences/sbad

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John Kerry toujours avec ses béquilles

Soustrait à la vue des caméras, John Kerry, qui marche avec des béquilles en raison d'un fémur fracturé, est arrivé par une porte arrière dans le palace qui abrite les négociations.

Il avait pourtant plaisanté à ce sujet avec des journalistes dans l'avion d'Air Force Base qui l'emmenait à Vienne.

Le diplomate américain de 71 ans s'était brisé la jambe lors d'une chute de vélo fin mai alors qu'il était venu en Suisse pour discuter nucléaire iranien avec son homologue iranien.

Hauts dirigeants attendus à Vienne dès dimanche

Les chefs de la diplomatie des autres puissances du P5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) sont attendus ce week-end ou dans les jours qui viennent pour tenter de mettre un terme à 20 mois de réunions, de Genève à Vienne en passant par New York et Lausanne.

La dirigeante de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, arrivera dimanche dans la capitale autrichienne, a confirmé son bureau.

Depuis plusieurs mois, les principales divergences entre les deux parties portent sur le calendrier concernant la levée des sanctions internationales, que Téhéran voudrait voir abandonnées dès la conclusion d'un accord, sur l'inspection des sites militaires, que l'Iran refuse, ou encore sur les clarifications exigées par les grandes puissances sur la "Possible dimension militaire" (PMD) du programme nucléaire iranien.