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L'ex-ministre français Eric Woerth relaxé dans l'affaire Bettencourt

Eric Woerth [EPA/LUCAS DOLEGA]
Eric Woerth - [EPA/LUCAS DOLEGA]
Poursuivi d'une part pour abus de faiblesse, d'autre part pour trafic d'influence, l'ex-ministre UMP Eric Woerth a été relaxé jeudi par le tribunal de Bordeaux dans ces deux volets de l'affaire Bettencourt.

Le photographe François-Marie Banier, poursuivi pour abus de faiblesse, a lui été condamné à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, pour abus de faiblesse "caractérisé".

Le "confident" de l'héritière de L'Oréal écope également de 350'000 euros d'amende et de 158 millions d'euros de dommages-intérêts pour "abus de faiblesse" et "blanchiment".

Quant au gestionnaire Patrice de Maistre, la justice l'a condamné à trente mois de prison, dont douze avec sursis, et 250'000 euros d'amende, pour abus de faiblesse.

Volet "trafic d'influence"

Dans le volet trafic d'influence, le gestionnaire Patrice de Maistre écope de 30 mois de prison dont 12 avec sursis. Le procureur avait requis sa relaxe ainsi que celle d'Eric Woerth, "faute d'éléments à charge suffisants".

L'ex-ministre était soupçonné d'avoir remis la légion d'honneur à Patrice de Maistre en échange d'un emploi pour son épouse auprès des Bettencourt, ce que les deux hommes ont formellement nié.

ats/pym

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