Le complice présumé a été arrêté le matin même à Saint-Ouen. L'ADN de l'homme de 27 ans a été identifié sur une brosse à cheveux découverte au domicile parisien de l'étudiant algérien soupçonné d'avoir tué une femme et d'avoir préparé un attentat, selon une source proche du dossier.
Depuis l'arrestation fortuite du terroriste présumé dimanche 19 avril, les enquêteurs tentent de déterminer les soutiens dont semble avoir bénéficié le suspect, connu des services de renseignements depuis le printemps 2014 pour s'être radicalisé.
Inculpation
Cet homme de 24 ans a été inculpé vendredi notamment pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste et placé en détention provisoire.
Il est soupçonné d'avoir projeté des attentats contre au moins une église et d'avoir tué dimanche dernier à Villejuif, près de Paris, une femme de 32 ans dont le corps avait été retrouvé dans sa voiture.
agences/br
Projet télécommandé à distance
Les services d'enquête soupçonnent sont projet d'attentat d'avoir été "télécommandé à distance" par "un ou de mystérieux" hommes établis vraisemblablement en Syrie et lui ayant "ordonné clairement" de frapper des églises.
Les enquêteurs s'interrogent aussi sur l'importance et la provenance de l'arsenal retrouvé dans sa voiture et à son domicile.