Les combats les plus meurtriers se sont déroulés à Dhaleh, où 31 Houthis et 17 de leurs adversaires ont été tués. D'autres affrontements ont eu lieu à Aden, deuxième ville du Yémen, et à Taëz, autre grande ville du sud relativement épargnée jusqu'à ces derniers jours et où les Houthis viennent d'ouvrir un nouveau front.
Toujours à Taëz, les positions des Houthis ont de nouveau été la cible de raids de l'aviation saoudienne. La ville était totalement déserte et aucun commerce n'était ouvert. Dix Houthis et quatre combattants pro-Hadi ont péri
Taëz, troisième ville du Yémen, revêt une importance stratégique pour les Houthis qui peinent à venir à bout des partisans du président à Aden, la grande cité portuaire plus au sud.
Plan de paix rejeté
Par ailleurs, alors qu'une aide humanitaire massive était attendue, le gouvernement yéménite a rejeté samedi soir un plan de paix proposé la veille par l'Iran, qui soutient les Houtis.
La République islamique appelait à une fin immédiate des hostilités, y compris l'arrêt des offensives militaires étrangères, à une assistance humanitaire, à la reprise d'un dialogue national élargi et à la "constitution d'un gouvernement d'union nationale inclusif".
"Le but de cette initiative est seulement une manoeuvre politique", a répondu le porte-parole du gouvernement yéménite.