Selon l'armée sud-coréenne, deux missiles d'une portée d'environ 500 kilomètres ont été tirés depuis le port de Nampo (ouest). Ils ont traversé le pays d'ouest en est avant de tomber en mer du Japon.
Un porte-parole de l'Armée du peuple coréen (KPA) cité par l'agence officielle de Pyongyang, a estimé que la péninsule coréenne était "à nouveau à deux doigts du début d'une guerre".
"Provocation"
"Les seuls moyens de faire face à l'agression menée par les impérialistes américains et leurs alliés ne sont ni le dialogue, ni la paix. On doit y répondre seulement par des frappes impitoyables", a-t-il ajouté.
La Corée du Nord emploie régulièrement une rhétorique belliqueuse au moment des exercices militaires conjoints menés chaque année par les Etats-Unis et la Corée du Sud.
Washington et Séoul ont dénoncé les tirs de missiles nord-coréens comme une "provocation" et affirment qu'il s'agit d'exercices purement défensifs, mais Pyongyang les voit comme le prélude à une invasion.
agences/fb
Deux mois d'exercices
Les exercices annuels à grande échelle entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, baptisés Foal Eagle, donneront lieu pendant huit semaines à des exercices à terre, dans les airs et en mer, pour lesquels seront mobilisés environ 200.000 militaires sud-coréens et 3.700 soldats américains.
Ils sont habituellement source d'un regain de tensions sur la péninsule coréenne.
Cent armes atomiques en 2020
Le programme nucléaire nord-coréen est mal connu mais des spécialistes estiment que le régime de Pyongyang possèderait un arsenal de 10 à 16 armes nucléaires.
Et selon une étude publiée fin février par des experts américains, la Corée du Nord semble en mesure d'accroître son programme nucléaire militaire au cours des cinq prochaines années et pourrait posséder en 2020 jusqu'à cent armes atomiques.