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Le FBI accuse la Corée du Nord du piratage de Sony Pictures

Une caméra de surveillance sur le bâtiment de Sony Pictures en Californie. [AP Photo/Damian Dovarganes]
Une caméra de surveillance sur le bâtiment de Sony Pictures en Californie. - [AP Photo/Damian Dovarganes]
La Corée du Nord est à l'origine de la cyberattaque menée contre Sony Pictures il y a mois, a affirmé vendredi le FBI. Barack Obama a promis une réaction proportionnée contre Pyongyang.

L'enquête sur la cyberattaque massive conduite il y a un mois contre le studio hollywoodien Sony Pictures conclut en la responsabilité de la Corée du Nord, a fait savoir le FBI vendredi.

"Le FBI a suffisamment de preuves", écrit la police fédérale américaine, qui ajoute que cette attaque n'est "pas un comportement acceptable pour un Etat".

Barack Obama s'est engagé en vue d'une réaction: Ils ont provoqué beaucoup de dégâts et nous répondrons. Nous répondrons de manière proportionnée et nous répondrons à un moment, à un endroit et d'une manière que nous choisirons, a prévenu le président lors d'une conférence de presse.

La sortie du film annulée

L'attaque contre la filiale de Sony a été lancée le 24 novembre, un mois avant la sortie de "The Interview", un film dans lequel des journalistes sont recrutés par la CIA afin d'assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.

Sony Pictures a renoncé cette semaine à sortir le film, craignant de nouvelles attaques informatiques.

agences/boi

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Une pétition de George Clooney n'aboutit pas

Une pétition lancée par l'acteur américain George Clooney auprès de patrons de l'industrie américaine du cinéma pour soutenir Sony, victime d'un piratage informatique et de menaces, a fait chou blanc, a indiqué l'acteur, expliquant que la "crainte" avait dominé.

"Nous regardions un groupe être totalement calomnié, et personne ne s'est levé", a déclaré l'acteur.

Il a précisé avoir adressé sa pétition à un "très grand nombre de personnes. En gros, tous les patrons" de l'industrie du cinéma. "La vérité est que quand vous avez un ou deux (signataires), alors tout le monde monte à bord. (...) Là, personne n'a voulu être le premier à signer".

"Nous ne pouvons pas nous laisser dire par Kim Jong-Un (...) que nous ne pouvons pas voir quelque chose". C'est "très dangereux", a conclu le comédien.

Un "acte de guerre"

Le sénateur John McCain, qui va présider en janvier la très puissante commission des forces armées du Sénat, a qualifié cette attaque informatique "d'acte de guerre".