Publié

Deux morts et plus de 200 arrestations lors de manifestations en Egypte

Les forces de sécurité égyptiennes se sont déployées vendredi dans la capitale et dans d'autres villes pour freiner toute contestation.
Les forces de sécurité égyptiennes se sont déployées vendredi dans la capitale et dans d'autres villes pour freiner toute contestation.
La situation était tendue vendredi en Egypte, où une manifestation d'islamistes a fait deux morts et provoqué 224 arrestations. Un général a aussi été assassiné par des hommes armés.

Le Front salafiste, qui soutient Mohamed Morsi, le président destitué en juillet 2013, avait appelé à manifester vendredi pour "renverser le pouvoir militaire". Mais les rassemblements ont été limités et rapidement dispersés par la police et l'armée, qui s'est déployée au Caire et dans les grandes villes.

Des heurts avec la police auraient fait deux morts. L'une des victimes a été tuée "d'une balle dans la poitrine", a communiqué le ministère de la Santé.

Manifestants armés

"La police a tiré arbitrairement sur les manifestants", selon un de ses proches. Le ministère de l'Intérieur a lui affirmé que la police avait essuyé des tirs.

Au total, 224 personnes ont été arrêtées, près de la moitié avant le début des rassemblements. Dix petites bombes ont été désamorcées.

Depuis que l'ex chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a destitué M.Morsi, les partisans des Frères musulmans sont la cible d'une implacable répression, élargie depuis à l'opposition laïque.

afp/bri

Publié

Un général assassiné

Des hommes armés ont ouvert le feu vendredi sur un général et deux soldats qui sortaient d'un hôtel au Caire. Le premier a été tué. L'un des militaires est décédé par la suite.

A Alexandrie, des assaillants ont tiré sur un officier de l'armée et un policier, tous deux blessés.

Depuis la destitution de Mohamed Morsi, les attaques contre l'armée et la police se sont multipliés, faisant des centaines de morts. Elles ont été revendiquées par des islamistes en représailles à la répression. Le groupe Ansar Beït al-Maqdess a récemment fait allégeance à l'organisation Etat islamique.