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David Cameron prêt à modifier les traités européens pour freiner l'immigration

Royaume-Uni: David Cameron propose de réduire les avantages sociaux accordés aux immigrés européens
Royaume-Uni: David Cameron propose de réduire les avantages sociaux accordés aux immigrés européens / 12h45 / 1 min. / le 28 novembre 2014
Le Premier ministre britannique David Cameron a présenté vendredi son plan pour à freiner l'immigration européenne au Royaume-Uni. Selon lui, il nécessitera la modification des traités européens.

Dans un discours très attendu, le Premier ministre britannique David Cameron, sous pression de l'opinion et des courants europhobes, a plaidé vendredi pour une limitation des prestations sociales destinées aux travailleurs issus de l'Union européenne.

Son plan, dont la mise en oeuvre reste incertaine, prévoit un délai de quatre ans avant que les immigrés puissent accéder à certains avantages sociaux. Une mesure qui vise d'abord les travailleurs peu qualifiés venus de l'est de l'Europe. Un immigré ne devrait pas venir sans offre d'emploi, a ajouté David Cameron.

L'UE veut discuter "avec calme"

"Il ne fait aucun doute que le plan dans son ensemble va nécessiter quelques modifications des traités et je suis confiant dans nos facultés de le négocier", a-t-il déclaré

La Commission européenne va discuter "avec calme et prudence" et "sans claquer la porte" du plan britannique, a indiqué un porte-parole. Le dialogue commence aujourd'hui " sans excessive dramatisation", a-t-il déclaré.

afp/fisf

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Solde migratoire de 260'000 personnes

Jeudi, l'Office National des Statistiques (ONS) a révélé une envolée de 468% du nombre de Roumains entrés au Royaume-Uni entre juin 2013 et juin 2014.

Le solde positif migratoire toutes nationalités confondues s'établit à 260'000 (+39%), réduisant en cendres les promesses du gouvernement de le ramener sous la barre des 100'000 par an.

Menace de sortie de l'UE

Face au risque de blocage, David Cameron a insisté sur "la nécessité absolue" de ses réformes de l'immigration.

A défaut, "si nos préoccupations tombent dans l'oreille d'un sourd", il "n'exclut rien" et menace de faire campagne pour une sortie de l'UE lors du référendum qu'il a promis pour 2017 en cas de victoire aux législatives de mai.