Après avoir tous deux envisagé de quitter Vienne, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif ont décidé vendredi de rester pour poursuivre leur marathon de discussions en vue de trouver un accord sur le programme nucléaire iranien.
Selon la partie iranienne, ces "discussions importantes" n'ont toujours pas accouché d'une "proposition notable". La Maison Blanche a elle souligné que des "divergences importantes" subsistaient.
Délai au 24 novembre
Les grandes puissances du "5+1" (Chine, Etats-Unis, France, Russie, Royaume-Uni et Allemagne) et l'Iran ont jusqu'au 24 novembre pour conclure un accord qui mettrait fin à 12 ans de tensions.
Les grandes puissances veulent que l'Iran réduise sa capacité d'enrichissement d'uranium, pour limiter sa possibilité d'obtenir l'arme atomique. L'Iran veut à l'inverse la conserver et réclame une levée immédiate des sanctions qui lui ont été infligées.
afp/fisf
Nouvel accord intérimaire envisagé
Les difficultés restant à surmonter amènent de nombreux experts à envisager un nouvel accord intérimaire faute d'entente définitive lundi 24 novembre. Mais cette formule pourrait faire le jeu de ceux qui dans les deux camps, occidental et iranien, sont opposés à un accord.
"C'est un moment crucial, et le laisser passer serait une grave erreur, avec d'assez lourdes conséquences", a averti le négociateur russe Sergueï Riabkov.