Un Japonais de 28 ans a été condamné lundi à deux ans de prison pour avoir fabriqué chez lui deux pistolets avec une imprimante tridimensionnelle (3D). Sur l'archipel nippon, des modèles grand public de ce genre d'imprimantes sont désormais en vente à partir de 550 francs environ.
"Responsabilité criminelle sérieuse"
Lors de son arrestation en mai dernier à Tokyo, cet employé d'une université avait reconnu les faits, mais assuré qu'il ignorait que ses agissements étaient hors la loi, ce qu'ont plaidé ses avocats à la barre. Le tribunal a au contraire jugé lundi que sa "responsabilité criminelle était sérieuse".
Peu de temps avant son arrestation, il avait posté sur internet une vidéo montrant les armes créées.
Les imprimantes 3D sont des objets un peu plus imposants que des imprimantes traditionnelles et qui permettent de créer des objets en relief par superposition de fines couches de matières plastiques ou autres fondues, à partir de données créées sur ordinateur.
afp/moha