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Accord sur un mémorandum de paix dans l'est de l'Ukraine

Les forces ukrainiennes scrutent la frontière avec les régions contrôlées par les séparatistes pro-russes alors que les deux camps doivent se retrouver à la table des négociations. [ANATOLII STEPANOV]
Les forces ukrainiennes scrutent la frontière avec les régions contrôlées par les séparatistes pro-russes alors que les deux camps doivent se retrouver à la table des négociations. - [ANATOLII STEPANOV]
A l'issue de sept heures de négociations, les pro-Russes et Kiev se sont entendus samedi sur de nouvelles mesures censées garantir le respect du cessez-le-feu en vigueur depuis le 5 septembre.

Les représentants de Kiev et les séparatistes de l'Est de l'Ukraine ont signé samedi à Minsk un mémorandum instaurant un cessez-le-feu et la création d'une zone démilitarisée de 30 km au terme de négociations de paix.

Les belligérants ont convenu de ne pas utiliser d'armes lourdes dans les zones peuplées et d'interdire aux avions de combat et aux drones de survoler la zone de sécurité qui sera sous surveillance de l'OSCE, a expliqué l'émissaire de Kiev, l'ex-président Leonid Koutchma.

Dernière tentative de paix

Cet accord est la dernière tentative en date pour tenter de ramener la paix dans l'Est de l'Ukraine, où séparatistes prorusses et armée ukrainienne s'affrontent depuis avril.

Depuis le "protocole de cessez-le-feu" entre Kiev et les rebelles à Minsk le 5 septembre, le président ukrainien Petro Porochenko a proposé de garantir un "statut spécial" provisoire aux régions prorusses de l'est, assorti d'élections locales en décembre. Des offres qui ont été entérinées par les députés.

agences/fb/hend

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Trêve non respectée

Le cessez-le-feu actuellement en vigueur n'empêche pas les affrontements dans l'est ukrainien.

Jeudi encore, le stade du Shakhtar Donetsk a été endommagé par des bombardements, a fait savoir vendredi le club de football sur son site internet, précisant que "le côté nord-est de la façade du stade a été endommagé", mais que "personne n'a été blessé".

Donetsk, principal pôle industriel du Donbass, est tenue par les séparatistes pro-russes.

Poutine devrait participer au G20

Le président russe Vladimir Poutine devrait participer au sommet du G20 en novembre à Brisbane, a indiqué samedi l'Australie, pays hôte. Le souhait d'un grand nombre de pays de l'organisation serait ainsi respecté, malgré la politique de Moscou en Ukraine.

La question de l'invitation de l'homme fort de la Russie au sommet de Brisbane, sur la côte est australienne, a été posée en raison du conflit depuis cinq mois en Ukraine qui a fait environ 2900 morts. Moscou est accusé par les Occidentaux de soutenir les rebelles séparatistes pro-russes dans l'est de cette ex-république soviétique.

Arrivée d'un 3e convoi d'aide russe

Un 3e convoi d'aide russe est arrivé, sans aucune escorte, dans l'est de l'Ukraine contrôlé par les séparatistes prorusses, a annoncé samedi un porte-parole russe. Le convoi transportant de l'eau et de la nourriture est arrivé à Donetsk et les camions sont en train d'être déchargés.

La Russie avait auparavant envoyé deux convois dans la zone de Lougansk, dans l'Est rebelle, provoquant une vive controverse avec l'Ukraine. Le premier convoi, en août, de 200 camions, avait été envoyé sans l'accord final de Kiev et de la Croix-Rouge, tout comme le deuxième, acheminé début septembre.