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David Cameron aux Ecossais: "S'il vous plaît, restez"

Le Premier ministre britannique David Cameron a alterné compliments, menaces et promesses. [Dylan Martinez]
Ultime plaidoyer de David Cameron en faveur de l'unité du Royaume-Uni / Audio de l'info / 1 min. / le 16 septembre 2014
A trois jours du référendum sur l'indépendance sur l'Ecosse, le Premier ministre britannique David Cameron s'est rendu à Aberdeen pour enjoindre les Ecossais à ne pas quitter le Royaume-Uni.

Le Premier ministre britannique David Cameron s'est livré lundi soir à un ultime plaidoyer passionné en terre écossaise pour défendre l'unité du Royaume-Uni, à trois jours du référendum sur l'indépendance de jeudi.

"S'il vous plaît, restez", "Je vous en supplie, ne brisez pas cette famille", a demandé David Cameron, dans un discours d'une quinzaine de minutes au cours duquel il a tour à tour manié les compliments, les menaces explicites et les promesses.

"Pas de retour en arrière"

David Cameron a aussi mis en garde: "Il n'y aura pas de retour en arrière", si les Ecossais votent pour l'indépendance, et il n'y aura plus ni monnaie commune, ni retraite commune, ni passeports communs.

Enfin, il a à nouveau promis de déléguer davantage de pouvoirs au Parlement régional écossais si le non l'emportait. Conscient de la force du vote anticonservateur dans cette région ancrée à gauche, il a personnalisé l'enjeu: "Si vous ne m'aimez pas, je ne serai pas là pour toujours", a-t-il dit.

afp/mac

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Le non légèrement en avance

A l'approche du scrutin, les deux camps sont dans un mouchoir de poche, même si le non, en tête dans trois des quatre sondages réalisés ce week-end, semble mener d'une courte tête.

Les partisans du non aussi en campagne

Le Premier ministre écossais et leader des indépendantistes, Alex Salmond, s'est, quant à lui, attaché lundi à convaincre des responsables économiques à Edimbourg des bénéfices de l'indépendance face à l'alarmisme affiché par les milieux financiers.

Il a accusé le gouvernement d'avoir orchestré une campagne négative et répété que son objectif était à la fois de créer une Ecosse "plus prospère" et "plus juste".