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Accord de sortie de crise au Lesotho après le coup de force de l'armée

L'armée a effectué un coup de force samedi au Lesotho, mais a affirmé qu'il n'a jamais été question de coup d'Etat. [EPA/STR SOUTH AFRICA OUT]
L'armée a effectué un coup de force samedi au Lesotho, mais a affirmé qu'il n'a jamais été question de coup d'Etat. - [EPA/STR SOUTH AFRICA OUT]
Le Lesotho se dirigeait vers une sortie de crise lundi après le coup de force de l'armée: le Premier ministre en fuite rentre, des observateurs vont être envoyés et le Parlement doit être rétabli.

Après des discussions marathon en Afrique du Sud, sous l'égide de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), le Lesotho, petit pays enclavé dans l'Afrique du Sud et plongé dans la crise depuis samedi, espère voir le bout du tunnel.

Réfugié en Afrique du Sud, le Premier ministre Thomas Thabane, contesté depuis des mois par ses alliés, qui affirmait encore samedi que sa vie était menacée par les auteurs d'un "coup d'Etat" samedi, prend de son côté la route du retour.

Rôle de l'armée en question

Toutefois, plusieurs questions restent à trancher pour régler la lutte de pouvoir dans le pays, secoué samedi par une spectaculaire opération de l'armée.

L'armée est soupçonnée d'allégeance au vice-Premier ministre, et grand rival de Thomas Thabane, Mothetjoa Metsing. Le haut commandement affirme qu'il n'a jamais été question de coup d'Etat, mais seulement de désarmer la police, réputée loyale au Premier ministre.

afp/fisf

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