![Un médecin en pleine consultation à Kailahun, en Sierra Leone, l'épicentre de l'épidémie d'Ebola. [Carl de Souza]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/yxwc66-27849988.image?w=1280&h=720 "Un médecin en pleine consultation à Kailahun, en Sierra Leone, l'épicentre de l'épidémie d'Ebola. [Carl de Souza]")
Il faudrait traiter 30'000 personnes contre Ebola, selon des chercheurs
Des chercheurs spécialistes d'Ebola estiment qu'il faudrait traiter préventivement au moins 30'000 personnes pour contrer l'épidémie, mais les moyens manquent.
Pour contenir la flambée d'Ebola en Afrique de l'Ouest, il faudrait qu'au moins 30'000 personnes reçoivent un traitement ou soient vaccinées préventivement contre le virus, estiment des chercheurs britanniques dans la revue Nature mercredi.
Il n'existe pour l'instant aucun traitement ou vaccin contre la fièvre hémorragique due au virus Ebola.
En revanche, des vaccins non homologués sont utilisés comme traitement potentiel ou à titre préventif, mais les stocks sont actuellement insuffisants pour même se rapprocher d'une telle demande, prévient l'épidémiologiste Oliver Brady, de l'Université britannique d'Oxford.
Accélérer la mise au point de traitements
Il appelle les industriels et les gouvernants a accélérer de toute urgence la mise au point de traitements.
Le nombre de 30'000 personnes est basé sur l'hypothèse d'un "scénario conservateur" de l'épidémie actuelle. Toutefois, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'ampleur de l'épidémie est "largement sous-évaluée". A ce jour, plus de 1300 personnes en sont mortes.
afp/ptur
Publié
Heurts dans un quartier en quarantaine de Monrovia
Quatre habitants de la banlieue West Point de Monrovia en quarantaine en raison de l'épidémie d'Ebola ont été blessés par balle mercredi dans des heurts avec l'armée et la police, selon des témoins.
Les incidents ont éclaté quand des policiers sont venus évacuer une représentante de l'Etat résidant dans le quartier avec sa famille, soulevant les protestations des habitants.
Après le recours à des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, les soldats ont ouvert le feu, blessant 4 personnes.