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Les experts internationaux sont arrivés sur le site du crash du MH17 en Ukraine

Un soldat ukrainien devant le convoi de l'OSCE à un check-point dans la région de Donetsk ce jeudi. [Dmitry Lovetsky]
Un soldat ukrainien devant le convoi de l'OSCE à un check-point dans la région de Donetsk ce jeudi. - [Dmitry Lovetsky]
Les experts néerlandais et australiens sont arrivés jeudi sur le site du crash dans l'Est de l'Ukraine, tandis que les Premiers ministres malaisien et néerlandais ont réclamé l'arrêt des combats.

"Les observateurs de la mission de l'OSCE ont atteint le site du crash du MH17 pour la première fois en près d'une semaine, accompagnés de quatre experts néerlandais et australiens", a indiqué l'organsation sur Twitter, ajoutant qu'ils avaient employé cette fois un itinéraire différent.

"Pour l'instant, il ne s'agit que d'un travail de reconnaissance, afin que les recherches puissent commencer le plus vite possible lors de la prochaine visite", a dit le ministre néerlandais de la Justice.

Offensive suspendue à la demande de l'ONU

Plusieurs fortes explosions ont retenti peu après leur arrivée. Une colonne de fumée pouvait être vue à moins de dix kilomètres du site où demeurent des restes humains et des débris du Boeing malaisien.

L'armée ukrainienne avait annoncé plus tôt qu'elle suspendait pour une journée son offensive contre les séparatistes prorusses, à la demande du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, pour permettre aux experts d'accéder au site du crash du vol MH17, qui a fait 298 morts le 17 juillet dernier.

ats/bri

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La Malaisie et les Pays-Bas réclament l'arrêt des combats

Après s'être entretenu avec son homologue néerlandais, Mark Rutte, le Premier ministre malaisien, Najib Razak, a appelé jeudi à l'"arrêt immédiat" des combats entre forces gouvernementales ukrainiennes et séparatistes "sur et autour le site de l'accident".

"Nous demandons à tous de respecter ceux qui ont trouvé la mort ainsi que l'intégrité du site", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à La Haye.

"Soyez assurés que nous continuerons, chaque jour, à faire de notre mieux pour nous rendre sur le site", a soutenu Mark Rutte.

Le Parlement ukrainien s'est réuni jeudi matin à huis clos pour entendre le rapport du ministre de la Défense Valéri Gueleteï et étendre la mission des policiers néerlandais et australiens sur le site de la catastrophe en ratifiant des accords dans ce sens.

Iatseniouk reste Premier ministre

Le Parlement ukrainien a rejeté jeudi la démission du Premier ministre Arseni Iatseniouk. Seuls 16 députés ont voté en faveur de sa démission, contre 226 votes nécessaires pour valider ce départ qui aurait replongé le pays dans une nouvelle crise politique.

Arseni Iatseniouk, un pro-occidental en poste depuis la fuite du président déchu Viktor Ianoukovitch, avait menacé de partir le 24 juillet, après la dissolution au Parlement de la coalition gouvernementale, ouvrant la voie à des législatives anticipées voulues par le président.

Exercices militaires russes avec des missiles sol-air

La Russie a lancé de nouveaux exercices militaires dans la région d'Astrakhan (Sud), dont certains près de sa frontière ukrainienne, selon Kiev, qui a demandé des explications.

Ces exercices impliquent des missiles sol-air S-300, des bombardiers Su-24 et des intercepteurs MiG-31. Ils dureront jusqu'à vendredi, a souligné un porte-parole du district militaire central russe, assurant que ces manoeuvres n'étaient pas liées à l'escalade des tensions.

Le ministère de la Défense a déclaré que ces opérations visaient à exercer les forces armées à "repousser une attaque massive de missiles".

"Le nombre des militaires russes le long de la frontière ukrainienne est en hausse. Il est bien supérieur à 12'000 soldats, a déclaré mercredi Philip Breedlove, commandant suprême des Forces de l'Otan en Europe.