Les députés français ont adopté mardi par 355 voix pour, 168 contre et 27 abstentions le projet de loi sur la réforme ferroviaire à l'origine d'une longue grève de 14 jours à la SNCF qui arrive à sa fin.
La majorité des députés de l'opposition de droite ont voté contre le texte, comme ceux de la gauche radicale. Les socialistes, les écologistes et les centristes ont voté pour.
Stabiliser la dette
La réforme prévoit de regrouper dans une holding publique la SNCF, entreprise ferroviaire nationale, et Réseau ferré de France (RFF), l'organisme qui gère le réseau.
L'objectif est de stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d'euros, soit 53,5 milliards de francs) et de préparer son ouverture totale à la concurrence.
afp/dk
Des cheminots irréductibles
Quelques heures avant le vote des députés, quelques centaines d'"irréductibles" cheminots se sont rassemblés à proximité de l'Assemblée nationale.
Sur l'esplanade des Invalides, ils ont protesté contre une réforme qui selon eux "ne marchera pas".
Dans la matinée, un dernier carré de grévistes avaient reconduit leur mouvement jusqu'au moment du vote.