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Les quatre journalistes français otages en Syrie de retour à Paris

Arrivée en France des journalistes pris en otage en Syrie
Arrivée en France des journalistes pris en otage en Syrie / L'actu en vidéo / 1 min. / le 20 avril 2014
Après dix mois de captivité en Syrie, les quatre journalistes français libérés samedi sont de retour en France. Ils ont été accueillis par le président François Hollande et leur famille.

Les quatre journalistes français libérés après dix mois d'une éprouvante captivité en Syrie aux mains d'un groupe lié à Al-Qaïda sont arrivés dimanche en France.

Reçus par François Hollande

Les quatre hommes, libérés en Turquie par leurs ravisseurs, sont arrivés tôt dimanche matin à Evreux, dans le nord-ouest de la France, pour une courte escale avant de gagner l'aéroport militaire de Villacoublay. Ils y ont été reçus par leur famille et le président François Hollande.

Didier François, grand reporter à la radio Europe 1, et le photographe Edouard Elias avaient été enlevés au nord d'Alep le 6 juin 2013. Nicolas Hénin, reporter au Point, et Pierre Torrès, photographe indépendant, avaient été enlevés deux semaines plus tard, le 22 juin à Raqqa.

afp/gchi

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Premiers éléments sur les prises d'otages

Plus de 24 heures après l'annonce surprise de leur libération, les premiers éléments sur leur prise d'otages commencent à apparaître. L'un des quatre ex-otages, Nicolas Hénin, a notamment raconté sa tentative avortée d'évasion et une "longue errance de lieux de détention en lieux de détention" dans un pays ravagé par la guerre civile.

Nombreux journalistes toujours otages

Plusieurs journalistes étrangers sont toujours otages en Syrie, "pays le plus dangereux au monde pour la presse" d'après le Comité pour la protection des journalistes.

Treize grands médias internationaux, dont le New York Times, BBC News et les agences Reuters, AP et AFP, estimaient en décembre 2013 que plus de 30 journalistes étaient retenus en Syrie.

Le nombre exact de correspondants en captivité reste difficile à estimer, dans la mesure où certaines familles et gouvernements ont demandé aux médias de ne pas révéler la disparition de leurs journalistes.