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Le président français François Hollande est arrivé en Centrafrique

François Hollande s'est rendu en Centrafrique où sont déployés 1600 soldats français
François Hollande s'est rendu en Centrafrique où sont déployés 1600 soldats français
Le président français François Hollande s'est rendu dans la capitale centrafricaine Bangui mardi soir, après la mort de deux soldats français lors d'une opération de désarmement.

Le président français François Hollande est arrivé mardi soir dans la capitale centrafricaine Bangui, placée sous couvre-feu, où deux soldats français ont été tués quelques heures plus tôt lors d'opérations de désarmement de milices.

Accompagné notamment du chef de la diplomatie française Laurent Fabius, François Hollande est arrivé à 19h15 en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela.

Dès son arrivée, il s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats tués, premières victimes françaises depuis le déploiement ce week-end de 1600 militaires.

Opération de désarmement

Lundi, les soldats français ont entamé une délicate opération de désarmement des milices et groupes armés, après une nouvelle vague de violences meurtrières qui avait fait près de 400 morts dans la capitale.

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

afp/ptur/jvia

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"Il était temps d'agir"

François Hollande a jugé mardi soir à Bangui qu'il "était temps d'agir" en Centrafrique pour éviter un carnage.

Lors de sa visite, le président français Hollande doit rencontrer les responsables religieux du pays et les autorités de transition, dont le président Michel Djotodia, ex-chef de la Séléka qu'il avait très vivement critiqué samedi dernier et qui a présenté mardi soir "ses condoléances" à la France dans un message radio-diffusé.

Le président français avait notamment accusé l'ancien chef rebelle d'avoir "laissé faire" les massacres inter-religieux de ces derniers jours.

François Hollande a appelé les responsables politiques centrafricains "à leur sens des responsabilités", leur demandant de "faciliter par tous les moyens le retour au calme", selon son entourage.