Le meurtre de deux gardes des locaux du parti néonazi grec Aube dorée, le 1er novembre à Athènes, a été revendiqué samedi.
Un groupe d'extrême gauche jusqu'alors inconnu dit avoir agi en représailles de l'assassinat d'un rappeur antifasciste par un néonazi le 15 septembre.
"Nous, les Pouvoirs révolutionnaires combattants du peuple, revendiquons la responsabilité des exécutions politiques des membres fascistes du parti néonazi Aube dorée", déclare un communiqué.
Enquête confiée à la brigade anti-terrorisme
L'enquête sur cet assassinat a été confiée à la brigade chargée de la lutte contre le terrorisme.
Le meurtre du rappeur Pavlos Fyssas avait choqué la Grèce et poussé les autorités à déclencher, pour la première fois, une offensive contre Aube dorée, parti accusé de violences depuis plusieurs années, mais ayant bénéficié d'une quasi impunité.
ats/ptur