Le premier tour de l'élection présidentielle à Madagascar s'est globalement bien passé selon les observateurs étrangers, malgré quelques incidents violents mais isolés qui n'ont pas perturbé ce scrutin censé permettre au pays de sortir de 4 ans de crise.
Les premières tendances nationales sont attendues dans la nuit. Le président de la Transition Andry Rajoelina n'a officiellement pas de favori, mais son entourage a activement soutenu son ancien ministre des Finances Hery Rajaonarimampianina, qui a bénéficié de gros moyens et a pu largement s'exprimer dans les médias.
Premier pas
Le camp de Marc Ravalomanana -ancien président de 2002 à 2009- s'est rassemblé autour de Robinson Jean Louis, un médecin qui a été son ministre de la Santé.
Pour la plupart des Malgaches, la présidentielle est un premier pas pour sortir de la grave crise politique, économique et sociale dans laquelle leur pays, mis au ban des nations, est plongé depuis le renversement en 2009 de Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina.
afp/jgal
Un employé de l'Etat tué
Le scrutin a été endeuillé par la mort d'un chef de quartier (représentant local de l'Etat), abattu par des inconnus dans un bureau de vote dans le sud du pays.
Mais "les incidents comme le meurtre n'ont rien à voir avec le processus électoral, mais avec du banditisme d'après les informations que nous avons", a indiqué la chef de la mission des observateurs européens Maria Muniz de Urquiza.