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Le Congrès américain relève le plafond de la dette des Etats-Unis

Le Congrès américain a relevé mercredi le plafond de la dette permettant ainsi de reprendre le financement des services fédéraux. [Brendan Smialowski]
Le Congrès américain a relevé mercredi le plafond de la dette permettant ainsi de reprendre le financement des services fédéraux. - [Brendan Smialowski]
Les Etats-Unis pourront continuer à emprunter de l'argent pour honorer leurs dettes après le vote mercredi soir au Congrès d'un texte écartant le risque d'un défaut de paiement.

Le Congrès américain a relevé mercredi le plafond de la dette des Etats-Unis jusqu'au 7 février, après l'adoption par la Chambre des représentants d'un texte que le président Barack Obama a aussitôt signé.

Les élus de la Chambre ont voté par 285 voix contre 144 en faveur du texte adopté peu auparavant par le Sénat, et qui rouvrira aussi la totalité de l'Etat fédéral, partiellement fermé depuis le 1er octobre.

Le groupe démocrate de la Chambre a unanimement soutenu la mesure avec l'appui d'un certain nombre d'élus républicains. Près de deux tiers des républicains ont néanmoins voté contre le texte, soulignant les profondes divisions au sein du parti du président de la Chambre, John Boehner.

Juste avant la date butoir

Le vote final du Congrès mercredi soir, à seulement quelques heures de la date butoir fixée par le Trésor américain pour relever la limite légale de l'endettement public, conclut plusieurs semaines d'une éprouvante bataille politique.

Le compromis prévoit le relèvement du plafond de la dette jusqu'au 7 février, la réouverture totale jusqu'au 15 janvier des agences fédérales et la convocation d'une commission pour négocier un budget pour le reste de l'année 2014.

afp/nr

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Le shutdown va coûter 24 milliards de dollars

Le blocage budgétaire à Washington qui aura forcé des centaines de milliers de fonctionnaires américains à rester chez eux pendant plus de deux semaines, va coûter 24 milliards de dollars à l'économie des Etats-Unis, selon l'agence Standard & Poor's.

Cela correspond, explique l'agence de notation, à 0,6 point de pourcentage à la croissance du Produit intérieur brut américain au quatrième trimestre.

A l'été 2011, une crise similaire, où la fermeture des services de l'état fédéral avait toutefois été évitée, avait provoqué "une baisse du moral des ménages atteignant un plancher en 31 ans", rappellent les économistes de S&P qui prévoient que "l'impact cette fois-ci sera sans doute plus sévère".

"Aucun gagnant", selon Obama

Le président américain Barack Obama a estimé jeudi qu'il n'y avait "aucun gagnant" à l'issue de la crise politique sur le budget et la dette qui a partiellement immobilisé l'Etat fédéral pendant plus de deux semaines.

"Les dysfonctionnements politiques encouragent nos ennemis et affaiblissent nos amis", a-t-il affirmé lors d'une intervention depuis la Maison Blanche au lendemain d'un accord au Congrès qui écarte temporairement le spectre d'un défaut de paiement des Etats-Unis.

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