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Les moments forts de l'affaire Cassez en images

L'affaire aura duré plus de sept ans, de son arrestation dans un ranch de Mexico en décembre 2005 à sa libération, le 23 janvier 2013. Sept ans d'imbroglio judiciaire, de tensions diplomatiques et de zones d'ombre quant à la culpabilité de la Française.
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Florence Cassez, alors âgée de 31 ans, est arrêtée le 8 décembre 2005 à une cinquantaine de kilomètres de Mexico, en compagnie de son compagnon mexicain, Israel Vallarta. [Stringer]

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Le lendemain, l'assaut de la police fédérale mexicaine est "reconstitué" au ranch d'Israel Vallarta et filmé par deux chaînes de télévision. La police présente l'arrestation de Florence Cassez et de son compagnon comme un flagrant délit. Elle se met également en scène dans une opération de sauvetage, puisque trois otages sont retrouvés sur les lieux. [REUTERS - Stringer]

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Israel Vallarta est accusé d'être le chef de la bande des "Zodiaque" ("Los Zodiaco"), accusée de plusieurs kidnappings. [Procuraduria general de la Republica - HO]

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La Française est accusée de complicité dans ces rapts. Elle devient, aux yeux des Mexicains, la "Française diabolique". [Procuraduria general de la Republica - HO]

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Le 27 avril 2008, Florence Cassez est condamnée à 96 ans de prison en première instance. Dès le début, elle clame son innocence. Elle nie avoir eu connaissance des activités de son compagnon, et dénonce la mise en scène de son arrestation. [AFP - Ronaldo Schemidt]

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En mai 2008, Charlotte Cassez est reçue à l'Elysée par le nouveau président, Nicolas Sarkozy. [AFP - Eric Feferberg]

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Le 3 mars 2009, sa peine totale est abaissée à 60 ans de prison, la durée maximale de détention au Mexique. Cette peine est assortie de 6 400 jours-amende de travaux forcés. [AFP - Alfredo Estrella]

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Le 9 mars 2009, Nicolas Sarkozy donne un discours à la tribune du Sénat mexicain. Il affirme que le cas de sa compatriote emprisonnée ne créera pas de fracture entre la France et le Mexique. [Notimex - Guillermo Granados]

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A l'occasion de sa visite, Nicolas Sarkozy et son homologue mexicain Felipe Calderon s'accordent pour qu'un groupe de travail juridique binational étudie un éventuel transfèrement de Florence Cassez en France. Au Mexique, pays où les kidnappings sont monnaie courante, les réactions sont outrées. La Une du journal photographié indique: "Elle doit rester ici!" [AFP - Omar Torres]

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En mai 2009, Ezequiel Elizondo, ex-otage, raconte en conférence de presse que Florence Cassez l'a torturé durant sa captivité. [AFP - LUIS ACOSTA]

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En juin 2009, le président mexicain de l'époque, Felipe Calderon annonce que la demande de transfèrement de la Française a été refusée. Il affirme que Florence Cassez a été "détenue et jugée conformément au droit applicable" dans ce type de délits. [NOTIMEX - PEDRO S�NCHEZ]

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En avril 2010, la justice mexicaine admet le mensonge de la police mexicaine sur les circonstances de l'arrestation de Florence Cassez. Pour l'avocat de la Française, Franck Berton, "le dossier s'effondre". Il annonce son intention de se pourvoir en cassation, ce qui sera fait le 30 août. [AFP - Philippe Huguen]

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La bataille judiciaire glisse sur le terrain diplomatique. Le 10 février 2011, la cour de cassation rejette le recours déposé par les avocats de Florence Cassez. Le gouvernement mexicain annule sa participation à l'Année du Mexique en France, que Nicolas Sarkozy voulait dédier à sa compatriote prisonnière. [AFP - Philippe Wojazer]

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Le 7 mars 2011, l'avocat mexicain de Florence Cassez annonce avoir déposé un recours en révision pour inconstitutionnalité devant la Cour suprême du Mexique. [AFP - Yuri Cortez]

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Quatre juges de la Cour suprême sur cinq reconnaissent les irrégularités de la procédure, mais seuls deux approuvent la libération immédiate de Florence Cassez. L'absence de majorité conduit à fixer une nouvelle réunion. [AFP - Yuri Cortez]

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En janvier 2013, la juge de la Cour suprême Olga Sanchez transmet une proposition officielle d'annulation de la condamnation, avec renvoi devant la cour d'appel. [AFP - Yuri Cortez]

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Le 21 janvier 2013, le présentateur vedette au Mexique, Carlos Loret de Mola, admet que l'arrestation de Florence Cassez était une mise en scène des autorités. [Edgar Negrete /Clasos.com - Edgar Negrete / Clasos.com]

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Le 23 janvier 2013, la Cour suprême mexicaine accorde le renvoi en appel de l'affaire et la remise en liberté "immédiate et absolue" de la Française. Cette photographie la montre dans l'avion à destination de la France, jeudi 24 janvier. [AFP - -]