"Ce pourrait être un geste isolé, pas nécessairement un acte terroriste", a déclaré devant la presse le procureur de Brindisi Marco Di Napoli. Selon lui, il pourrait s'agir du "geste d'une personne en guerre avec le reste du monde ou qui a des problèmes psychologiques".
Le procureur a aussi noté que "toutes les possibilités restaient ouvertes" même si les enquêteurs "jugent improbable la piste mafieuse".
Selon le magistrat, la police dispose d'un portrait-robot de l'auteur qui apparaît sur les images de caméras de surveillance installées près du lycée, où on le voit en train d'appuyer sur le bouton d'une télécommande.
Il s'agirait d'un "homme adulte, qui ne semble pas étranger", a-til dit. Selon des sources informées, l'homme a un aspect occidental et serait âgé d'une cinquantaine d'années environ.
Deux suspects relâchés
Pour l'heure, personne n'a été inculpé, même si des médias ont affirmé que deux suspects, dont l'un serait un ancien militaire à la retraite, auraient été interrogés dans la nuit de samedi à dimanche à la préfecture, avant d'être relâchés.
Samedi, les médias italiens ont lié cet attentat au 20e anniversaire de l'assassinat du juge anti-mafia Giovanni Falcone. (Lire: Une lycéenne tuée par l'explosion d'une bombe en Italie)
Selon le procureur, le ou les auteurs de l'attentat "connaissaient le contexte du lycée et avaient calculé l'heure pour frapper", soulignant encore qu'ils "sont experts en électronique".
agences/mre