L'ancien ministre socialiste des Finances grec Evangelos Venizelos pense être en mesure de former un gouvernement "d'union nationale" qui serait favorable au maintien du pays dans la zone euro tout en étant susceptible de renégocier la feuille de route dictée par ses créanciers.
Après quatre jours d'impasse "nous avons fait un premier pas", s'est félicité le dirigeant socialiste jeudi soir à l'issue d'une rencontre avec Fotis Kouvelis, le chef du petit parti de gauche, Dimar.
Les 19 députés de Fotis Kouvelis permettraient au Pasok (41 sièges) et à la Nouvelle démocratie (ND, 108 députés), alliés au sein du gouvernement sortant, de disposer d'une majorité absolue au sein des 300 parlementaires.
Encore deux jours
Evangelos Venizelos doit rencontrer vendredi matin le chef de la ND, Antonis Samaras, et tenter à nouveau de rallier la gauche radicale du Syriza, propulsée deuxième parti par son rejet des diktats UE-FMI.
Mais il a laissé entendre que la constitution d'un gouvernement devrait de toutes façons attendre la convocation par le chef de l'Etat des chefs des partis parlementaires, dernière étape du processus prévu par la constitution.
L'ancien ministre dispose encore de deux jours pour mener à bien sa tâche.
ats/pym