Des opposants au président Blaise Compaoré ont semé le chaos jeudi au Burkina Faso, prenant d'assaut notamment le bâtiment de l'Assemblée nationale et les bureaux de la télévision nationale.
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Les manifestants ont pu pénétrer dans l'hémicycle, d'où les députés de la majorité auraient été exfiltrés.
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Un millier de protestataires ont pris d'assaut l'Assemblée nationale jeudi matin, alors que les députés devaient voter sur un projet de loi permettant à Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir. [REUTERS - Joe Penney]
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Les protestataires ont mis à sac chaque pièce du parlement burkinabè. [REUTERS - Joe Penney]
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Les manifestants ont pu pénétrer dans l'hémicycle, d'où les députés de la majorité auraient été exfiltrés.
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Après avoir saccagé en grande partie l'Assemblée nationale, les opposants ont incendié les lieux, notamment le bureau du président du parlement. [Joe Penney]
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Les manifestants ont mis le feu à plusieurs véhicules devant le parlement et dans la cour. [AFP - Issouf Sanogo]
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Les manifestants étaient un millier au début, puis plusieurs dizaines de milliers. [Issouf Sanogo]
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Les différents incendies ont provoqué de gros nuages de fumée à Ouagadougou. [Issouf Sanogo]
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La télévision publique a aussi été prise d'assaut jeudi. Les protestataires ne s'en seraient pas pris aux employés. [REUTERS - Joe Penney]
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Des opposants en colère devant la piscine d'un hôtel où devaient se trouver des membres du parlement. [KEYSTONE - THEO RENAUT]
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Des manifestants jeudi devant un édifice qui appartient, selon les habitants, à François Compaoré, jeune frère du président chassé du pouvoir. [Joe Penney]
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L'armée et la police se sont mobilisées avec modération, selon les observateurs. [Joe Penney]
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De nombreuses femmes ont manifesté lundi à Ouagadougou, levant leur spatule contre le président Blaise Compaoré, un signe de défiance au Burkina Faso.
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Le mouvement de protestation a gagné les communautés burkinabès dans le monde. Ici une manifestation de soutien à Paris, jeudi. [KEYSTONE - Thibault Camus]