Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca, dont les difficultés représentaient une menace pour le système bancaire du pays, seront liquidées, mais leurs actifs sains repris par Intesa Sanpaolo. Cela qui doit permettre d'éviter des licenciements et de protéger les déposants, qui devraient avoir accès à leurs compte normalement lundi matin.
Gardienne de la concurrence en Europe, la Commission européenne a donné dimanche soir son feu vert à l'aide publique pour atténuer les effets de cette sortie du marché au motif que les deux banques étaient implantées essentiellement en Vénétie et que leur liquidation risquait de provoquer des troubles économiques dans la région.
Milliers d'emplois supprimés
Selon les médias italiens, la reprise des deux banques par Intesa Sanpaolo devrait s'accompagner de 3500 à 4000 suppressions d'emplois, pour l'essentiel des départs en pré-retraite, y compris au sein d'Intesa Sanpaolo.
afp/kkub
"Pour les banques, il y a toujours de l'argent."
L'aide ne faisait cependant pas l'unanimité en Italie: "Pour les banques, vous trouvez toujours l'argent, et en quantité. Pour les communes, pour les besoins des gens sans pouvoir, jamais ! Quelle injustice !", s'est insurgé le maire de Naples, Luigi De Magistris (gauche).