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Le quotient émotionnel, nouvel outil de recrutement des cadres

Le stress au travail coûte trop cher aujourd'hui aux entreprises. [Fotolia - Lichtmeister]
Le quotient émotionnel, nouvel outil de recrutement des ressources humaines / Le Journal du matin / 2 min. / le 15 février 2017
Les employeurs ont depuis quelques semaines un nouvel outil de sélection lors du recrutement de cadres dirigeants. Il s'agit d'un test qui mesure l'intelligence émotionnelle des candidats.

Ce nouvel outil permet d'évaluer la résistance au stress, à la peur ou à la colère des futurs cadres dirigeants. Le curriculum vitae ou la réussite d'un entretien ne sont plus les seuls facteurs déterminants pour convaincre et grimper dans la hiérarchie.

"Vous avez soit des mises en situation, soit simplement à un moment une question sur, par exemple, ce qui déclenche la peur à un instant T", détaille Christophe Haag, professeur-chercheur en psychologie sociale. "Vous avez alors un choix multiple pour lequel il n'y a qu'une seule et bonne réponse."

Le stress au travail et l'absentéisme pour épuisement professionnel coûtent cher aux entreprises qui poussent toujours plus loin leur mode de recrutement. "Cela répond à une demande", confirme Lisa Bellinghausen, docteur en psychologie, co-auteure du questionnaire mesurant le quotient émotionnel.

Performances et bien-être

Et d'ajouter: "On a essayé d'optimiser les processus organisationnels, de créer des hyper-experts et on se rend compte qu'en terme de performance, on atteint une limite. C'est donc aussi un nouvel outil pour obtenir davantage de performances." Mais pas seulement. "Aujourd'hui, dans les entreprises on observe beaucoup de souffrance, on a aussi tout un tas de résultats très importants en terme de bien-être au travail."

En Suisse, une vaste étude - dont le résultat final sera livré l'an prochain - est lancée actuellement par la Confédération auprès de 400 entreprises sur les conditions de travail. Les premiers résultats publiés se focalisent sur le stress, 43% des sondés estimant vivre des heures difficiles au travail.

Estelle Braconnier/lgr

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Christophe Haag, professeur-chercheur en psychologie sociale...
"C'est un outil qui a été crée de manière extrêment standardisée, scientifique, on a respecté tout un protocole. Il s'agit ici d'un test de performances. Vous avez soit des mises en situation, soit simplement à un moment une question sur par exemple qu'est-ce qui déclenche la peur à un instant T et là vous avez un choix multiples et il n'y a qu'une seule et bonne réponse."
Le stress au travail, l'absentéisme pour épuisement professionnel coûtent trop cher aujourd'hui aux entreprises qui poussent toujours plus loin leur mode de recrutement... Lisa Bellinghausen, docteur en psychologie, co-auteur du questionnaire mesurant le quotient émotionnel
"Ca répond à une demande. Il y a la question de la performance et effectivement à un moment on a essayé d'optimiser les processus organisationnels, de créer des hyper-experts et on se rend compte qu'en terme de performance ben é un moment on atteint une limite. Donc c'est aussi un nouvel outil pour obtenir davantage de performances. Deuxième point, c'est que cet outil aujourd'hui dans les entreprises on observe quand même beaucoup de souffrance et donc on a aussi tout un tas de résultats très importants en terme de bien-être au travail."