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Le groupe de presse zurichois Tamedia se sépare du Journal de Morges

VD: le journal de Morges a été vendu par Tamedia
VD: le Journal de Morges a quitté le giron de Tamedia / Couleurs locales / 1 min. / le 13 octobre 2016
Le Journal de Morges va quitter le giron de Tamedia et sera repris par son actuelle direction et des investisseurs locaux. C'est le troisième titre local romand dont le groupe zurichois se sépare en moins de deux ans.

En 2014, Tamedia avait annoncé vouloir se désengager de La Broye Hebdo, du Journal de Morges et du Régional "pour se concentrer sur les quotidiens régionaux et suprarégionaux". C'est désormais chose faite, apprend-on jeudi.

La reprise du Journal de Morges est prévue pour le 1er novembre 2016, indiquent Tamedia Publications romandes et le Journal de Morges dans des communiqués distincts. Mais l'opération, dont le montant n'est pas dévoilé, sera réalisée par étapes ces prochains mois, écrit le groupe.

"Pas de réduction d'effectif"

Interrogé sur le contenu du titre, le directeur-rédacteur en chef de l'hebdomadaire Cédric Jotterand est clair: "Nous voulons vraiment conserver le journal tel qu'il est aujourd'hui." "Il n'y aura pas de réduction d'effectif, ni de pagination", insiste-t-il.

Pour rappel, en Suisse romande, Tamedia va réduire les effectifs des rédactions de 24 heures et de la Tribune de Genève. Le groupe alémanique a annoncé son intention de supprimer 31 postes fin septembre.

>> Lire aussi : Tamedia réduit les rédactions de 24 heures et de la Tribune de Genève

ats/hend

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Titre en bonne santé financière

Né il y a 122 ans, le Journal de Morges tire à 5760 exemplaires, selon la REMP 2015. "Le titre est en bonne santé et a des perspectives correctes. Il a rencontré des difficultés il y a dix ans, mais depuis cinq ans, il est rentable. Et nous sommes stables quant au nombre d'abonnés", explique Cédric Jotterand.

Dès lors, pourquoi Tamedia tenait à se séparer d'un titre qui, comme La Broye et Le Régional, se porte bien? "C'est une décision stratégique. Pour ces publications locales, nous sommes convaincus que les nouveaux propriétaires, fortement ancrés dans leur région respective, peuvent leur offrir de meilleures perspectives", justifie Patrick Matthey, responsable de la communication de Tamedia Publications romandes.