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Les actionnaires se sont partagés 400 milliards en trois mois dans le monde

Un trader devant les écrans de la Bourse de Madrid en juin 2015.
Un trader devant les écrans de la Bourse de Madrid en juin 2015.
Les dividendes versés aux actionnaires dans le monde ont progressé de 2,3% au 2e trimestre, avec un ralentissement aux Etats-Unis et une croissance en Europe, selon une étude du gérant d'actifs Henderson Global Investors.

Le montant total des dividendes mondiaux a atteint 421,6 milliards de dollars (406,5 milliards de francs) d'avril à juin, soit une hausse de 9,7 milliards par rapport au 2e trimestre 2015, selon un communiqué publié lundi.

La hausse est moins marquée qu'au 1er trimestre, précise Henderson, "en raison, notamment, de la performance mitigée des Etats-Unis". Ce ralentissement américain doit plutôt être interprété "comme une normalisation (...), après plusieurs trimestres de croissance à deux chiffres", selon le bureau d'étude.

Versement saisonnier

La place prépondérante de l'Europe s'explique par le caractère saisonnier du versement des dividendes dans la région, selon le communiqué.

Sur fond de moindre croissance économique mondiale au deuxième trimestre, Henderson révise par ailleurs à la baisse ses prévisions annuelles, à 1160 milliards de dollars désormais contre 1180 milliards auparavant, soit tout de même une augmentation de 1,1% par rapport à 2015.

afp/fme

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La France qui rit, la Grande-Bretagne qui pleure

"Les sociétés françaises, en particulier, ont fortement contribué à la progression de la région", affirme le bureau d'étude. Ainsi, quasiment neuf sociétés françaises sur dix ont augmenté ou maintenu leurs dividendes, notamment dans le secteur bancaire ou du luxe, selon Henderson.

La chute de la livre qui a suivi le vote en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne pèsera sur la contribution du pays, même si l'impact devrait rester limité étant donné que nombre d'entreprises britanniques majeures payent leurs dividendes en dollars, explique Henderson.

Pour son étude, Henderson analyse chaque année les dividendes versés par les 1200 plus importantes sociétés en termes de capitalisation boursière, au 31 décembre de l'année écoulée.