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L'économiste Joseph Stiglitz prône un "divorce à l'amiable" pour solder l'euro

Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie et professeur d’économie à l'Université de Columbia, à New York. [Jean-Christophe Bott]
Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie et professeur d’économie à l'Université de Columbia, à New York. - [Jean-Christophe Bott]
L'euro était "vicié" depuis sa naissance en 1999 et la solution aux problèmes de l'Europe et pour ramener la prospérité est un "divorce à l'amiable", selon l'économiste américain Joseph Stiglitz.

L'ex-économiste en chef de la Banque mondiale a signé une tribune dans le quotidien britannique Financial Times mercredi. Il prône une "transition en douceur" vers un possible modèle d'"euro souple" avec deux zones monétaires, l'une au nord et l'autre au sud.

Si Joseph Stiglitz propose un "divorce" c'est qu'il estime que les réformes nécessaires (bâtir une union bancaire commune, éviter les surplus commerciaux de certains pays, abandonner les politiques d'austérité...) sont impossibles, essentiellement à cause de l'Allemagne.

La menace de l'euro

Dans son récent livre "L'euro: comment une monnaie commune menace l'avenir de l'Europe", il juge que "l'euro n'a pas été pensé au tout début des années 1990 selon des règles économiques sérieuses: il résulte d'un acte de foi aveugle, lié aux circonstances de l'époque (la chute du Mur, la globalisation…) et à l'offensive idéologique néolibérale", résume Le Nouvel Observateur.

Pour Stiglitz, l'Europe doit abandonner l'euro pour se sauver.

cab

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