L'ex-économiste en chef de la Banque mondiale a signé une tribune dans le quotidien britannique Financial Times mercredi. Il prône une "transition en douceur" vers un possible modèle d'"euro souple" avec deux zones monétaires, l'une au nord et l'autre au sud.
Si Joseph Stiglitz propose un "divorce" c'est qu'il estime que les réformes nécessaires (bâtir une union bancaire commune, éviter les surplus commerciaux de certains pays, abandonner les politiques d'austérité...) sont impossibles, essentiellement à cause de l'Allemagne.
La menace de l'euro
Dans son récent livre "L'euro: comment une monnaie commune menace l'avenir de l'Europe", il juge que "l'euro n'a pas été pensé au tout début des années 1990 selon des règles économiques sérieuses: il résulte d'un acte de foi aveugle, lié aux circonstances de l'époque (la chute du Mur, la globalisation…) et à l'offensive idéologique néolibérale", résume Le Nouvel Observateur.
Pour Stiglitz, l'Europe doit abandonner l'euro pour se sauver.
cab