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Une cinquantaine de salariés de Volkswagen sont passés aux aveux

Une cinquantaine d'employés du groupe VW ont osé parler. [AP Photo - Michael Sohn]
Une cinquantaine d'employés du groupe VW ont osé parler. - [AP Photo - Michael Sohn]
Le constructeur automobile allemand VW a indiqué mardi qu'une cinquantaine de salariés sont passés aux aveux dans le cadre du programme d'amnistie visant à accélérer l'enquête sur les moteurs diesel truqués.

"Environ 50 employés" ont bénéficié du programme, a indiqué mardi un porte-parole. Les salariés avaient jusqu'à lundi pour témoigner en interne, sans crainte de sanctions de la part de leur employeur, qui s'engageait en outre à tout faire pour alléger d'éventuelles poursuites judiciaires.

Volkswagen a promis de faire la lumière sur la manière dont 11 millions de véhicules diesel dans le monde, dont près de 130'000 en Suisse, ont pu être équipés d'un logiciel truqueur pour frauder les tests antipollution.

Solution technique présentée

Dans une lettre adressée à son personnel au début du mois, Volkswagen précisait que le délai courait "jusqu'au 30 novembre au plus tard" et non pas jusqu'à fin décembre comme initialement envisagé.

Le groupe qui chapeaute douze marques (des citadines Seat et Skoda aux berlines Audi et sportives Porsche), a respecté le délai du 30 novembre pour présenter aux autorités allemandes sa solution technique de remise aux normes des trois types de moteurs truqués.

ats/afp/olhor

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Délai raccourci

Volkswagen avait décidé d'écourter ce régime exceptionnel pour tirer au clair le plus vite possible les circonstances de l'affaire et coller aux exigences pressantes de la justice américaine. Car les Etats-Unis sont le pays où le scandale a commencé et où le groupe risque des milliards d'amendes.

C'est d'ailleurs grâce à ce programme d'immunité que le géant automobile a découvert une deuxième fraude, portant cette fois sur 800'000 véhicules dont les émissions de dioxyde carbone (CO2) étaient bien supérieures aux valeurs affichées sur leur fiche technique.