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Le développement des pays les moins avancés a souffert d'Ebola

Des transformations structurelles sont nécessaires pour éliminer la pauvreté rurale dans les 48 pays les moins avancés (PMA), a affirmé mercredi la CNUCED. Les retombées d'Ebola notamment ont ralenti leur croissance.

Des conditions extérieures moins favorables et les retombées du virus Ebola ont plombé la croissance des PMA qui s'est établie à 5,5% en 2014. Un ralentissement qui devrait se poursuivre en 2015, pour atteindre 5,2%.

Le produit intérieur brut (PIB) de ces Etats avait, en moyenne, progressé de 6,1% en 2013. Mais malgré ce recul, la croissance reste supérieure à celle de 4,4% des pays en développement, souligne la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans son rapport annuel sur les PMA.

Une pauvreté rurale à combattre

La proportion des personnes vivant sous le seuil de pauvreté national est environ deux fois plus élevée dans les zones rurales que dans les zones urbaines. Elle atteint 69%.

L'agriculture constitue 60% de l'emploi, 25% de la valeur ajoutée et contribue grandement aux recettes d'exportations.

La CNUCED demande aux Etats donateurs d'honorer leurs engagements de consacrer 0,7% de leur revenu national brut à l'aide au développement.

ats/grin

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