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Les plaintes à l'ombudsman des banques ont reculé de 8% en 2014

L'ombudsman des banques Marco Franchetti en 2013. Au second plan, son prédécesseur Hanspeter Häni.
L'ombudsman des banques Marco Franchetti en 2013. Au second plan, son prédécesseur Hanspeter Häni.
L'ombudsman des banques suisses a traité l'an passé 2002 cas. Ce recul de 8% comparé à 2013 est dû à une baisse des plaintes sur les rétrocessions. Les requêtes de l'étranger ont en revanche bondi.

En un an, la proportion des demandes venant de l’étranger est en effet passée de 33% à 42% du total, a indiqué jeudi à Zurich l'ombudsman Marco Franchetti. Il explique ce phénomène par les problèmes d'accords fiscaux, de frais prélevés sur les résidents à l'étranger ou encore de résiliations de relations d’affaires par la banque.

Les requêtes concernant le conseil en placement et la gestion de fortune ont, elles, chuté de 46% à 153. Leur part est ainsi tombée à 15% du volume total, contre 30% une année plus tôt.

Manipulations de cours

L'an passé, les manipulations de cours et de marché par certaines banques ont fait les gros titres. Ces malversations portaient sur différents titres de participation, taux de change, prix de métaux précieux et taux d’intérêt de référence.

Les services de l'ombudsman n’ont toutefois reçu que de peu de plaintes à ce sujet. Pour la plupart de ces dossiers, seule une enquête extrêmement fouillée aurait permis d’établir un préjudice éventuel.

ats/pym  

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