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Les patrons de HSBC jugent "inacceptables" les pratiques de leur filiale suisse

HSBC n'en finit pas de présenter des excuses pour le scandale de sa filiale suisse
HSBC n'en finit pas de présenter des excuses pour le scandale de sa filiale suisse / 19h30 / 2 min. / le 25 février 2015
Les dirigeants de la banque HSBC ont renouvelé leurs excuses mercredi devant les parlementaires britanniques pour les pratiques "inacceptables" de leur filiale suisse.

Le président de HSBC, Douglas Flint, et son directeur général, Stuart Gulliver, ont été convoqués mercredi pour s'expliquer devant le Comité du Trésor du Parlement britannique sur les pratiques de la banque, accusée d'avoir aidé des clients à échapper à l'impôt dans un passé récent.

"J'aimerais formuler des excuses de ma part et de celle de Douglas (Flint) pour les événements inacceptables qui ont eu lieu dans notre banque privée en Suisse au milieu des années 2000", a dit Stuart Gulliver.

Le compte du président sous la loupe

Stuart Gulliver a également été contraint de s'expliquer une nouvelle fois sur le compte en Suisse qu'il a ouvert en 1998 et dont l'existence a été révélée dimanche par le quotidien britannique The Guardian.

"Je comprends que cela semble déroutant aux gens" mais "ce n'était pas pour des raisons fiscales", a-t-il assuré.

Il a affirmé que ce compte avait alors pour objectif de maintenir la confidentialité sur ses revenus à l'égard de ses collègues.

agences/hend

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Rappel des faits

La banque britannique HSBC est au coeur d'un vaste scandale financier. Une enquête internationale de plusieurs médias l'a accusée d'avoir fait transiter quelque 180 milliards d'euros de riches clients entre novembre 2006 et mars 2007 sur des comptes en Suisse, afin de leur éviter d'avoir à payer des impôts dans leurs pays respectifs.

Une "liste terrible"

Confronté à la longue liste des malversations dont la banque est accusée par les autorités de différents pays (manipulations des changes, évasion fiscale, contournement de sanctions contre certains pays...), le président Douglas Flint a reconnu que "c'était une liste terrible".

"J'espère vraiment qu'il n'y a pas d'autres squelettes qui vont apparaître", a souhaité le président et ancien directeur financier Douglas Flint.