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La BNS a peut-être sonné le glas du "tourisme à la pompe" en Suisse

Le tourisme à la pompe est devenu beaucoup moins intéressant pour les Français. [Keystone - Markus Stuecklin]
La BNS a peut-être sonné le glas du tourisme à la pompe en Suisse / Audio de l'info / 1 min. / le 19 janvier 2015
Depuis l’abolition par la BNS du taux plancher face à l'euro, les automobilistes français, allemands ou italiens n’ont plus guère intérêt à faire le plein du côté suisse de la frontière.

Avec la chute de l'euro face au franc suite à l'abolition du taux plancher par la Banque nationale suisse (BNS) jeudi, le prix du litre d’essence est désormais quasi identique de part et d’autre des frontières suisses. Dans le canton du Jura, la situation n’alarme pas pour l’instant les professionnels de la branche, même s’ils admettent qu’il leur faudra observer attentivement ce qui va se passer ces prochaines semaines.

Les responsables des deux plus grandes sociétés actives dans le canton se bornent pour l'heure à préciser qu'aucune stratégie particulière n'a encore été prise. Il n'est pas question pour l'instant de baisser le prix de l’essence à la pompe.

L’un de ces professionnels assure pouvoir compter sur une clientèle fidèle. L’idéal serait selon lui que le taux de change revienne tout de même à 1,15 afin de travailler avec plus de sérénité.

La France moins chère pour le diesel

Mais la fin du taux plancher a déjà certaines conséquences. Il est aujourd’hui avantageux pour les Suisses roulant au diesel et qui habitent près de la frontière de faire le plein en France. A près d’un euro le litre contre 1,50 franc en Suisse, c’est quasi 30 francs d’économie pour un plein de 60 litres.

Gaël Klein/oang

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