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Bénéfice en hausse pour Swiss et en baisse pour Lufthansa

Un avion de Lufthansa entre deux avions Swiss sur le tarmac zurichois. [Alessandro Della Bella]
Un avion de Lufthansa entre deux avions Swiss sur le tarmac zurichois. - [Alessandro Della Bella]
Le bénéfice de Swiss a légèrement grimpé au 2e trimestre 2014, à 115 millions de francs, alors que celui de la maison-mère Lufthansa a chuté de 32,2%, à 173 millions d'euros (211 millions de francs).

Au deuxième trimestre 2014, la situation est demeurée tendue, indique Swiss dans un communiqué jeudi. Le bénéfice a grimpé à 115 millions de francs, au lieu de 96 millions un an plus tôt. Quant aux recettes, elles ont à peine progressé, à 1,326 milliard au lieu de 1,325 milliard.

La compagnie aérienne nationale contrôlée par Lufthansa dit subir "la pression croissante de la concurrence, surtout en Europe et sur les lignes de l’Atlantique Nord". La faiblesse des devises internationales ainsi que les prix élevés du carburant pèsent également.

Nouvelle pratique d'amortissement

Au premier semestre 2014, sous l'effet d'une nouvelle pratique d'amortissement des avions lancée en début d'année, Swiss a vu sa rentabilité décoller. La compagnie a dégagé un résultat d'exploitation de 118 millions de francs, soit un bond de 64% sur un an.

Le chiffre d'affaires a lui atteint 2,517 milliards de francs, contre 2,515 milliards sur les six premiers mois de 2013.

ats/bri

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Lufthansa en chute

Lufthansa a publié jeudi un bénéfice net en chute de 32,2% au deuxième trimestre sur un an, plombé par des pressions croissantes sur les prix, des effets de changes défavorables, ainsi que des grèves.

D'avril à juin, le groupe allemand de transport aérien a dégagé un bénéfice net de 173 millions d'euros (211 millions de francs) contre 255 millions l'an passé. Le chiffre d'affaires est aussi en baisse, de 1,7% à 7,70 milliards d'euros. Le bénéfice opérationnel a reculé de 16,9% à 359 millions.

Toutefois, sur l'ensemble du premier semestre, le bénéfice opérationnel a été multiplié par deux sur un an, grimpant de 73 millions à 114 millions d'euros, grâce à un programme d'économie ainsi qu'à un allongement comptable de la durée de dépréciation des appareils.