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La BNS salue les progrès réalisés par les grandes banques suisses

Dans la gestion de fortune, UBS s'en sort mieux que Credit Suisse. [Fabrice Coffrini]
La réglementation "too big to fail", pensée pour les deux grands établissements bancaires helvétiques, s'appliquera dès 2019. - [Fabrice Coffrini]
La Banque nationale suisse (BNS) est satisfaite des progrès réalisés par UBS et Credit Suisse dans leur dotation en capital ainsi qu'en matière de taux de solvabilité.

Les avertissements de la Banque nationale suisse (BNS) lancés il y a deux ans concernant le niveau des fonds propres des grandes banques ont porté leurs fruits. L'institut d'émission salue les progrès réalisés par UBS et Credit Suisse.

Elles ont amélioré leur capitalisation, écrit jeudi la BNS dans son "Rapport sur la stabilité financière". Leurs taux de fonds propres surpassent ou sont proches du niveau de 13% fixé par la réglementation "too big to fail", qui s'appliquera dès 2019.

UBS déjà en règle pour 2019

Entre le premier trimestre 2013 et la période correspondante de cette année, Credit Suisse a vu son taux de fonds propres en mesure d'absorber des pertes passer de 10% à 12,2%, et celui d'UBS est passé de 10,3% à 13,6%.

La BNS salue aussi les progrès en matière de taux de solvabilité. Pour Credit Suisse, ce dernier s'est accru de 2,3% à 3%. Pour UBS, l'indicateur s'est aussi amélioré de 2,3 à 3,1%, au delà de la future exigence de 3,1%.

ats/fisf

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Prévisions de croissance de 2% pour 2014

La Banque nationale suisse a annoncé jeudi qu'elle maintient inchangé son principal taux directeur dans une marge de fluctuation comprise entre 0,00% et 0,25% ainsi que le cours plancher de 1,20 franc pour un euro.

Pour 2014, elle confirme un taux de croissance de 2% en Suisse.

Les quatre scénarios de crise de la BNS

Dans le cadre de son analyse de la solidité financière des banques, la BNS a retenu quatre hypothèses.

Le premier scénario se base sur une nouvelle escalade de la crise de la dette dans la zone euro, le deuxième sur des difficultés majeures dans les pays émergents et le troisième sur une grave récession aux Etats-Unis.

La quatrième hypothèse de crise retenue par la BNS se concentre sur une chute des prix de l'immobilier et des actions, en lien avec une hausse des taux d'intérêts et une stagnation de l'économie en Suisse.