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Les banques Raiffeisen sont en verve

La Raiffeisen a recueilli de nombreux déçus des grandes banques, dont l'UBS.
Raiffeisen a attiré 60'000 nouveaux sociétaires depuis janvier.
Raiffeisen profite de la perte de confiance du public dans les grandes banques et annonce un afflux d'argent frais de 4 milliards de francs au premier semestre, soit un bond de 30% sur un an.

Le 3e groupe bancaire de Suisse a aussi attiré 60'000 nouveaux
sociétaires entre janvier et juin, contre une progression de 30'000
à la même période de l'an passé, a dit samedi soir son patron
Pierin Vincenz, dans l'émission «Handelszeitung-Börsenstandpunkte»
sur la chaîne de télévision alémanique SF2.

Fraude fiscale: souci

Pierin Vincenz estime que le pire est passé concernant la crise
des crédits mais il est plus pessimiste quant aux soupçons de
fraude fiscale autour de l'UBS aux Etats-Unis. Il estime que la
publication des données sur les clients affaiblirait la place
financière suisse et créerait un précédent.



Les effets de cette crise-là sont difficiles à estimer, car il
s'agit d'un problème politique et de lutte entre places
financières. Il est toutefois imaginable que l'affaire prenne les
dimensions de celle des fonds juifs dans les années 1990, selon
Pierin Vincenz.



Les banques Raiffeisen comptent au total environ 1,5 million de
sociétaires et 3 millions de clients. Elles ont vu leur bénéfice
net grimper de 7,1% à 701,3 millions de francs en 2007.



ats/ant

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Contre-performances des géants bancaires

L'exposition de l'UBS et du Credit Suisse à la crise du «subprime» américain a pénalisé la performance du secteur bancaire helvétique en 2007. En particulier, les déboires de la première ont fait bondir la perte cumulée des banques.

La perte totale des établissements qui ont terminé l'exercice écoulé dans les chiffres négatifs, soit dix sur 330 répertoriés, a ainsi explosé pour atteindre 4,3 milliards de francs, indiquait la BNS le 19 juin dernier. Le montant des pertes cumulées en 2006 n'avait pas excédé 47,4 millions.

L'UBS est la cause majeure du plongeon, elle qui a inscrit sa première perte en dix ans d'histoire à -4,4 milliards de francs. La faute à des amortissements géants, suite à son exposition à la crise du crédit immobilier à risque. En 2006, l'UBS avait dégagé un bénéfice net de 12,3 milliards.

Affecté aussi par les problèmes aux Etats-Unis mais dans une moindre mesure, le Credit Suisse a vu son bénéfice net fondre de 11,3 milliards en 2006 à 7,8 milliards l'an dernier.