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Politbox à Zurich pour parler modèles familiaux et mariage

Politbox s'intéresse aux différents modèles familiaux. [Fotolia/AFP]
Politbox s'intéresse aux différents modèles familiaux. - [Fotolia/AFP]
Traditionnelle, monoparentale ou recomposée, la famille était au coeur de la 7e sortie de politbox dimanche. Depuis Zurich, l'équipe a abordé les différents enjeux en lien avec ce thème.

Plusieurs interviews et analyses se sont intéressées à la question du mariage ainsi qu'aux différents modèles familiaux.

Modèle traditionnel en baisse

Le modèle familial traditionnel est en constante diminution en Suisse. Les ménages où l'homme travaille à plein temps et où la femme est au foyer ont baissé de 18% ces vingt dernières années pour atteindre 19,3% aujourd'hui, selon les données de la Confédération.

C'est au Tessin que cette option est la plus répandue (25%), alors qu'à Berne et Bâle-Ville elle ne représente que 15% des ménages.

Dans la plupart des cas, soit 43,2%, l’homme travaille à plein temps et la femme à temps partiel. Ce modèle a augmenté de 8% en 20 ans. Avec 45%, Obwald est le canton qui enregistre la plus grande part de ménages où l’homme travaille à temps plein et où la femme travaille à temps partiel. Juste derrière, on retrouve le Jura, Argovie et Lucerne avec 44%. A Genève par contre, seuls 27% des ménages ont opté pour ce modèle.

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Quant aux ménages où les deux partenaires occupent un emploi à temps plein, ils s'élèvent à 22,5%, soit une augmentation de 3% depuis les années 90. Genève et Zoug connaissent le plus haut taux, soit 26%. A Neuchâtel, Vaud et Zurich, ce modèle est également très présent, puisqu’il a été choisi par 25% des ménages.

Enfin, les couples où les deux partenaires travaillent à temps partiel ont augmenté d’environ 3% ces deux dernières décennies et ne représentent aujourd’hui que 4,9% des ménages. Il est seulement de 7% à Berne, alors qu’il est inexistant à Obwald.

Mathieu Henderson

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