Même s'il a été mis de côté le temps du week-end, selon l'Est Républicain, le désaccord semble insoluble entre l'Etat français et les organisateurs d'un festival qui attire près de 130'000 personnes chaque année, dont de nombreux Suisses.
Facturés 30'000 euros en 2017, le déploiement des 270 gendarmes mobilisés pour la sécurité des Eurockéennes pourrait coûter 254'000 euros cette année, soit 800% d'augmentation. C'est une circulaire du ministère de l'Intérieur datant du 15 mai au sujet des remboursements demandés aux festivals pour le déploiement des forces de l'ordre qui est la cause de cette augmentation.
Un changement de statut dénoncé
Le circulaire ne considère en effet plus les Eurockéennes comme une manifestation à but non lucratif et il n'est donc plus question de lui accorder un bouclier tarifaire qui plafonne les frais de remboursement.
Pour les défenseurs des Eurockéennes, cette décision revient à tuer le festival. La préfecture avance elle la possibilité d'une augmentation progressive de la facture. Une proposition inenvisageable, répond le festival.
Le débat devrait reprendre de plus belle dès lundi une fois que les derniers festivaliers auront quitté Belfort.
Gaël Klein/boi