![Image du film La Fête des mères, de la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar. [UGC Distribution]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/64f1rr-25996601.image?w=1280&h=720 "Image du film La Fête des mères, de la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar. [UGC Distribution]")
"La fête des mères", un film entre célébration et règlement de comptes
Après l’enseignement dans "Les héritiers" et la radicalisation islamique dans "Le ciel attendra", la cinéaste Marie-Castille Mention-Schaar s’intéresse à la maternité dans "La fête des mères".
La cinéaste Marie-Castille Mention-Schaar rend hommage aux femmes, mais il faut prendre le titre du film dans ses deux sens. Une célébration et un règlement de comptes. D’où un ton qui oscille entre comédie et gravité, humour et émotion.
On sent l’envie de Marie-Castille Mention-Schaar d’aborder la maternité sous un maximum d’angles possibles, à travers une foison de personnages. On verra ainsi la Présidente de la France qui peine à mener de front sa fonction et sa maternité. Une journaliste qui néglige ses enfants, élevés par leur nounou espagnole. Une pédiatre qui n’arrive pas à avoir de bébés. Un fleuriste homosexuel. Et beaucoup d’autres, incarnées, notamment par Audrey Fleurot, Clotilde Courau, Olivia Côte, Carmen Maura, et Nicole Garcia.
Film inventaire
Mais l’effet de mosaïque s’avère au final l’élément le plus faible d’un film inventaire un peu trop factice, trop caricatural, mais traversé par de belles fulgurances. On s’accroche à un personnage absolument extraordinaire qui refuse la maternité et enseigne à ses élèves les origines de cette fameuse fête des mères.
Le film aurait pu se construire uniquement sur elle. Il aurait été brillant. En l’état, il est plutôt bancal.
Rafael Wolf/mcc
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