En Suisse, c'est une première mais ce type d'art urbain participatif, on peut le faire partout. Le concept est né à Berlin avec un collectif d'artistes, autoproclamés "imprimeurs pirates". Ces "alchimistes" du street art ont trouvé comment transformer du plomb en or, grâce à la vente en ligne de leurs créations aux fashion victimes.
A Genève, l'objectif est beaucoup moins mercantile. Pour l'association Plan Vert, il s'agit surtout d'un moyen ludique pour sensibiliser le public à la pollution de l'eau en ville. Selon son président, Yvan Hostettler, l'idée est de faire du street art avec le mobilier urbain, c'est-à-dire avec une grille d'égout recueillant les eaux claires qui se jettent dans le Rhône ou dans l'Arve. C'est la raison pour laquelle il est important de ne pas jeter des mégots ou des produits toxiques dans les bouches d'égout.
Pour les participants à cet atelier qui a eu lieu à Genève à la Jonction, c'est une belle initiative qui permet peut-être de mieux rendre compte de ce que les passants font de leurs mégots et de la petite pollution quotidienne.
Fanny Moille/Mhae