A partir de dimanche jusqu'au 10 janvier, le musée bâlois présente une exposition qui se veut une reconstitution de "La dernière exposition futuriste de tableaux 0,10", présentée en hiver1915 à St-Pétersbourg. Malevitch (1878-1935) y présentait pour la première fois "Carré noir sur fond blanc".
"Cette toile monochrome relevait de la pure provocation, car elle ne montrait qu'une surface noire légèrement déformée, entourée de blanc", indique la Fondation.
Au total, plus de 150 oeuvres de 14 artistes constituaient l'exposition originale. Le musée a réussi à en rassembler un tiers, de nombreuses ayant disparu ou été détruites.
Carré de géométrie ou de censure
La deuxième exposition s'intitule "Black Sun". Elle rassemble des peintures, sculptures et installations de 36 artistes aussi prestigieux que Mark Rothko, Gerhard Richter ou Damien Hirst.
Prenant pour point de départ le "Carré noir", elle se veut une "réflexion sur l'art non figuratif ainsi que l'aspiration au sublime".
ats/fisf