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"Terminus radieux", un roman de science-fiction, reçoit le prix Médicis

L'écrivain Antoine Volodine (à gauche) en compagnie de l'homme de radio Jean-Luc Hees en 2000.
L'écrivain Antoine Volodine (à gauche) en compagnie de l'homme de radio Jean-Luc Hees en 2000.
Le prix Médicis a été attribué mardi à "Terminus radieux", un roman post-apocalyptique signé Antoine Volodine. Le Médicis étranger est revenu à l'Australienne Lily Brett pour "Lola Bensky".

Antoine Volodine a reçu mardi le prix Médicis pour "Terminus radieux", fresque sauvage et noire dans une Sibérie dévastée par les explosions nucléaires où les hommes, devenus des mutants, ne savent plus s'ils sont morts ou vivants.

Dans les territoires irradiés, après la "Deuxième Union soviétique", de rares survivants de l'utopie socialiste - tractoristes, kolkhoziens, komsomols, soldats en déroute, zeks en liberté, liquidateurs - sont les héros déchus de "Terminus radieux".

"30 ans d'écriture"

Antoine Volodine, édité par le Seuil, a été choisi pour ce roman de quelque 600 pages par huit voix au premier tour contre une à Laurent Mauvignier ("Autour du monde"). "Je suis très heureux, c'est l'aboutissement de 30 ans d'écriture", a déclaré l'auteur.

Antoine Volodine est le principal pseudonyme du romancier né en 1950, qui signe également Elli Kronauer, Manuela Draeger ou Luitz Bassmann. Il est l'auteur d'une vingtaine de romans sous ce nom, dont "Des anges mineurs", prix du Livre Inter en 2000.

afp/dk

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L'Australienne Lily Brett primée

Le Médicis étranger est revenu à l'Australienne Lily Brett pour "Lola Bensky". Très autobiographique, le roman, paru à la Grande Ourse, est le premier de l'auteure à être traduit en français.

Le livre raconte l'histoire captivante et drôle d'une jeune journaliste de rock, Lola, un peu naïve, sorte de Bridget Jones branchée sur guitare électrique.