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Yusuf renoue avec Cat Stevens dans un album joliment blues

Yusuf-Cat Stevens avait été interdit de séjour aux Etats-Unis à cause de soupçons portant sur un de ses homonymes.
Yusuf-Cat Stevens avait été interdit de séjour aux Etats-Unis à cause de soupçons portant sur un de ses homonymes.
Yusuf Islam renoue avec le Cat Stevens d'antan dans "Tell 'Em I'm gone", alors que Taylor Swift sort "1989", un album insipide qui ne plaira qu'à ses fans. L'ex-voix d'Eurythmics Annie Lennox met quant à elle sa voix au service du jazz.

Le chanteur anglais Cat Stevens - devenu Yusuf Islam après s'être converti en 1977 - sort "Tell 'Em I'm Gone". Ce troisième album après une éclipse de 25 ans évoque la quête spirituelle de l'ex-vedette et renoue avec le blues.

A 66 ans, le guitariste livre sans prosélytisme ses réflexions sur le monde actuel et le sentiment de révolte qu'il lui inspire. Le titre "I was raised in Babylon" offre une belle entrée en matière, invitant à se méfier des leaders religieux et politiques.

D'autres morceaux racontent comment l'artiste s'est senti piégé, voire trahi après sa conversion à l'islam.

Règlement de compte

Encouragé à revenir sur scène par le producteur américain Rick Rubin, l'ex-Cat Stevens s'est entouré de musiciens aux styles variés, du vétéran harmoniciste américain Charlie Musselwhite au groupe touareg malien Tinariwen.

Ces collaborations offrent de belles surprises, comme le blues-rock autobiographique "Editing Floor Blues" dans le quel il règle ses compte avec les médias. Notons aussi la reprise réussie de  "You are my sunshine".

Alors qu'il s'apprête à remonter sur scène en Amérique du Nord pour la première fois depuis 35 ans, Yusuf Islam se réconcilie avec Cat. Un succès.

Voir le clip:

"Dying to Live" - Yusuf/Cat Stevens

"1989" de Taylor Swift sonne creux

24 ans et un cinquième album studio pour Taylor Swift. La jeune star née en Pennsylvanie avait multiplié les effets d'annonce et les interviews pour promouvoir "1989" qu'elle présentait à l'envi comme son meilleur album.

Le résultat, un treize titres sans saveur, ne réconciliera pas les plus de 20 ans avec l'oeuvre de la chanteuse américaine, connue pour être une bonne parolière et icône des adolscent(e)s.

Comme le laissait présager le tube plutôt réussi "Shake it Off", l'album "1989" a des accents plus pop et moins country que les précédents opus, "Fearless", "Speak Now" et "Red".

Hommage raté à New York

L'album "1989", très attendu par les fans de Taylor Swift, ouvre sur "Welcome to New York". Co-écrit avec le leader de One Republic, Ryan Tedder, le titre rend hommage à Big Apple. "Cette ville est le théâtre de ma vie depuis deux ans", explique la chanteuse. Le morceau sert pourtant bien mal NYC sans musicalité et avec un refrain insipide répété à n'en plus finir. A noter "Out of the Woods", une autre collaboration, un poil plus réussie, avec Jack Antonoff, du groupe Fun.

Au final, la jolie Taylor Swift énerve avec un album creux qui ne séduira que son public habituel.

Voir le clip:

L'ex-voix d'Eurythmics au service du jazz

Ex-chanteuse d'Eurythmics, l'Ecossaise Annie Lennox met son formidable pouvoir vocal au service de douze standards de jazz dans "Nostalgia" qu'elle interprète tout en nuances.

Elle bouillonne comme une femme mue par le désir de vengeance dans "I put a spell on you", elle laisse tout son mystère à "I cover the Waterfront" de Johnny Green et revisite avec talent et d'une traite "Summertime" de Gershwin.

Bref, dans "Nostalgia", Annie Lennox rend un hommage sincère et étudié à des classiques du milieu du XXe siècle. Le tout offre un album empreint de sensibilité et agréable à écouter.

Voir le clip:

Juliette Galeazzi

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Prochaines sorties

Neil Young, "Storytone" (31 octobre)

Simple Minds, "Big Music" (31 octobre)

Julien Clerc, "Partout la musique vient" (31 octobre)

Spiders, "Shake" (31 octobre)

Pink Floyd, "The Endless River" (1er novembre)

Live, "Turn" (3 novembre)

Akhenaton, "Je suis en vie" (3 novembre)

Bette Midler, "It's the Girls" (4 novembre)

Emigrate (Rammstein), "Silent so Long" (7 novembre)

Zaz, "Paris" (7 novembre)

Cheryl Cole, "Only Human" (7 novembre)

Bryan Ferry, "Avonmore" (14 novembre)

Foo Fighters, "Sonic Highways" (10 novembre)

Brigitte, "A Bouche Que Veux-Tu" (17 novembre)

Johnny Hallyday, "Rester Vivant" (17 novembre)

Bryan Ferry/, "Avonmore" (17 novembre)

Soundgarden, "Echo of Miles" (21 novembre)

Boyzone, "Dublin to Detroit" (21 novembre)

Hubert Felix Thiefaine, "Stratégie De L'Inespoir" (21 novembre)

Pitbull, "Globalization" (21 novembre)

Bernard Lavilliers, "Acoustique" (24 novembre)

AC/DC, "Rock Or Bust" (28 novembre)

Mary J.Blige, "London Sessions" (28 novembre)

Christophe Willem, "Paraît-il" (28 novembre)

Willie Nelson & Sister Bobbie, "December Day" (28 novembre)

Take That, "III" (28 novembre)

Christophe Willem, "Paraît-il" (1er décembre)

Walk The Moon, "Talking is Hard" (1er décembre)

Garou, "It's Magic" (1er décembre)

The Smashing Pumpkins, "Monuments To An Elegy" (5 décembre)

Elle Varner, "4 Letter Word" (5 décembre)

Helene Segara, "Tout commence aujourd'hui" (5 décembre)

Charles Aznavour, "Nostalgia" (31 décembre)

Archive, "Restriction" (9 janvier 2015)

Corson, "Rainbow" (19 janvier)

Papa Roach, "Fear" (23 janvier)

Sheppard, "Bombs Away" (30 janvier)

Lulu Gainsbourg, "Lady Luck" (28 février)

L'info musique de la semaine

Le groupe canadien Arcade Fire a dévoilé une étrange vidéo pour Halloween, révèle les Inrocks. D'une durée de 21 minutes, "Festi" est un film expérimental, une sorte de mini-film d'horreur.

A l'image, tous les membres du groupe jouent leur rôle. Sur un ton décalé, la vidéo met en scène Will Butler, le bassiste, qui fête ses 27 ans, puis se focalise sur le fameux club des 27, qui désigne les rockstars mortes à cet âge symbolique. Voyez plutôt!