Cate Blanchett brille dans "Blue Jasmine", le nouveau Woody Allen

Après plusieurs films tournés en Europe, de Barcelone à Londres, Rome et Paris, Woody Allen revient aux USA avec "Blue Jasmine", une comédie dramatique sur fond de faillite financière.

Belle de naissance et riche depuis son mariage, Jasmine est incarnée par l'excellente Cate Blanchett. Elle vit dans la haute société new-yorkaise jusqu'au jour où son mari Alec Baldwin, qui campe un clone de Bernard Madoff, est condamné pour escroquerie.

Jasmine va alors se réfugier chez sa soeur, caissière de supermarché à San Francisco, où elle sombrera dans la déchéance, désorientée et dépressive.

Un conte moral

En dressant le portrait d'une femme vieillissante sombrant dans la folie après la déchéance de son imposteur de mari, le prolifique Woody Allen fait référence à des classiques, notamment à "Un tramway nommé désir".

"Blue Jasmine" constitue en outre un conte moral dans lequel il oppose par de nombreux flash-back, les milieux huppés de New York aux quartiers populaires de San Francisco.

Bref, avec "Blue Jasmine", Woody Allen sort du cinéma de carte postale d'un "Midnight in Paris" (2011) pour se rapprocher du ton grinçant de "Match Point" (2005).

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Un documentaire "Sur le chemin de l'école"

Dans son documentaire "Sur le chemin de l'école", le réalisateur Pascal Plisson suit quatre enfants prêts à relever tous les défis pour se rendre en classe et accomplir leur rêve: changer de vie.

Ainsi, au Maroc, Zahira emprunte chaque semaine un chemin long et dangereux pour quitter l'Atlas où vivent ses parents et rejoindre l'école tandis qu'au Kenya, Jackson court chaque jour le risque de croiser des animaux dangereux dans la savane...

La situation n'est pas plus facile pour Carlos, qui traverse la Patagonie à cheval, et pour Samuel en Inde dont les frères poussent la chaise roulante.

La force des évidences

Si la distance parcourue est le dénominateur commun entre tous les enfants présentés dans "Sur le chemin de l'école", il n'est pas le seul. Tous partagent la même conviction que l'école leur permettra de changer de vie.

Pascal Plisson se concentre d'ailleurs sur cette idée d'école récompense au terme d'un chemin semé d'embûches.

"Ce film universel peut faire prendre conscience aux élèves de chez nous, plus réticents pour aller à l'école, qu'ils ont de la chance d'accéder facilement au savoir", explique-t-il. Parfois, il faut aller au bout du monde pour se rappeler quelques évidences.

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Alexandre Sokurov s'attaque à "Faust"

Après s'être attaqué à Hitler, Staline et Hiro-Hito, Alexandre Sokurov s'en prend au mythe de "Faust" dans un film de 2h14 qui a obtenu le Lion d'or à la Mostra de Venise en 2011.

Le réalisateur russe s'attaque à un des mythes fondateurs de la culture occidentale. S'inspirant librement de l'histoire de Goethe, il crée un docteur Faust de chair et d'os, tiraillé par ses vices et qui court inéluctablement vers sa chute.

Film somme dans lequel s'enchaînent des plans magnifiques, un condensé de Sokurov, "Faust" offre aussi des dialogues sur l'art et sur le sens de la vie.

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Juliette Galeazzi