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Quelques figures marquantes du règne de Nicolas Sarkozy

Dans les ministères, dans les coulisses ou côté privé, ils ont fait l'actualité dans le sillage du président. Portraits.
1/10

François Fillon. Entré tôt en politique, il a été un fidèle de Séguin, puis supporter de Balladur avant de devenir ministre sous Chirac. Sa "mobilité politique" lui vaudra plus tard le surnom de "Courage Fillon". Engagé dans la campagne de Sarkozy, il est nommé Premier ministre suite à l'élection, en mai 2007. Il occupera la tâche pendant 5 ans, survivant notamment à la très difficile réforme des retraites. [EPA/Keystone - Ian Langsdon]

2/10

Claude Guéant. Proche de Nicolas Sarkozy depuis 2002, il est nommé à un poste administratif et demeure un proche conseiller dès 2007. En 2011, il est nommé ministre de l'Intérieur. Ses positions et certaines déclarations marquées suscitent de fortes réactions, comme lorsqu'il affirme que "toutes les civilisations ne se valent pas". [Jean-Paul Pelissier]

3/10

Rachida Dati. Fille d'un maçon et deuxième enfant d'une famille de onze. En 2007, elle est la première femme née de parents d'origine maghrébine à occuper des fonctions importants au sein du gouvernement. Elle sera ministre de la Justice jusqu'en juin 2009. Son passage au pouvoir est marqué par des tensions avec l'appareil judiciaire, sur qui elle est accusée de faire pression, mais aussi par la naissance en 2009 d'une fille dont elle refuse de révéler le nom du père.

4/10

Bernard Kouchner. Né le 1939 à Avignon. Sa nomination en tant que ministre des Affaires étrangères en 2007 est spectaculaire: l'homme, un des fondateurs de Médecins sans frontières, appartient au Parti socialiste depuis 1986. Il en est exclu. Régulièrement court-circuité par les proches et conseillers du président, son ministère se termine en 2010, non sans avoir été traité de "figurant", entre autres, par ses anciens camarades socialistes.

5/10

Rama Yade. En 2007, elle est nommé secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. Elle est rapidement chahutée, notamment en raison de certaines déclarations qui fâchent ses collègues, comme lorsqu'elle affirme, à propos d'une visite de Kadhafi, que la France "n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits". En 2009, elle s'en va au ministère de la Santé et des Sports, jusqu'en 2010. Elle s'éloigne alors de Nicolas Sarkozy. [KEYSTONE - Francois Mori]

6/10

Brice Hortefeux, Ami de Nicolas Sarkozy, il sera successivement son ministre de l'Immigration, du Travail et de l'Intérieur. Il promeut des lois et mesures sévères en matière d'immigration. Sa politique musclée lui vaut le surnom de porte-flingue du président, de même que ses affirmation péremptoires, par exemple lorsqu'il dit à propos des Arabes, que "quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes". [KEYSTONE - OLIVIER CHASSIGNOLE]

7/10

Eric Woerth. Il est ministre du Budget puis du Travail de 2007 à 2010. Son nom est désormais associé à celui de la milliardaire Liliane Bettencourt, puisque la femme de Woerth participe à la gestion du patrimoine financier de la riche héritière. Ajouter à cela le fait que Woerth est trésorier de l'UMP, des soupçons de transactions opaques, et l'ex-ministre se trouve mis en examen en 2012 pour trafic d'influence passif, et pour recel de financement illicite de parti politique. [KEYSTONE - Lucas Dolega]

8/10

Jean-Louis Borloo. Ministre sous Chirac, il rempile après l'élection de Sarkozy, en tant que ministre de l'Economie puis comme ministre de l'Ecologie. En 2010, il renonce au gouvernement. En avril 2011, il quitte même l'UMP. Bien que plus au centre, il soutient tout de même Nicolas Sarkozy pour la campagne de 2012. [AFP - Pierre Verdy]

9/10

Henri Guaino. Il a été conseiller et a accompli des tâches diverses pour de nombreux hommes politique de droite avant Nicolas Sarkozy (Jacques Chirac, Philippe Séguin, Charles Pasqua...). Pendant la campagne, il rédige de nombreux discours du futur président. En mai, il est nommé conseiller spécial du président de la République. Il est notamment impliqué dans le discours de Dakar, qui créée la polémique parce qu'il relativiserait les méfaits de la colonisation. [REUTERS - � Charles Platiau / Reuters]

10/10

Les femmes du président. Cécilia, la première femme de Nicolas Sarkozy dispose d'un bureau à l'Elysée. Elle participe au choix de certains conseillers et s'investit dans certaines missions diplomatiques, dont la libération, en Libye, des infirmières bulgares. C'est surtout son divorce d'avec le président fin 2007 qui marque les esprits. Le rôle de première dame est repris par Carla Bruni le 2 février 2008, lorsqu'elle épouse le président. Ils ont une fille ensemble, le 19 octobre 2011. [AFP - Philippe Wojazer]